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Ce rapport est en fait majoritairement un condensé de témoignages dénonçant des atteintes aux droits de l’homme et des violences excessives lors des manifestations politiques pendant l’année 2015 en Guinée. Human Rights Watch souligne également la faiblesse ou l’absence de formation de plusieurs agents des forces de l’ordre.
Ce constat n’est pas différent de celui qui est régulièrement fait par le gouvernement à l’issue de chaque manifestation politique.
Tout en admettant la possibilité de bavures, le gouvernement n’a eu de cesse de rappeler que tant qu’il n’aura pas achevé le complexe et sensible programme de réforme des services de sécurité (RSS) il sera toujours extrêmement risqué de confronter des manifestants violents et armés à des agents de sécurité sans formation.
Les courageuses initiatives prises par le Chef de l’Etat au niveau du département de la Justice permettent d’envisager un meilleur traitement à terme des cas de violations des droits humains et, par conséquent, une meilleure gestion des libertés fondamentales.
En « défonctionnarisant » les magistrats, en multipliant jusqu’à huit fois leur salaires, en rendant opérationnels le Conseil Supérieur de la Magistrature et le Conseil de discipline, le Président de la République a enfin donné à notre Justice les moyens de son indépendance pour le plus grand bien de l’Etat de droit.
Les prochains Bulletin du Gouvernement nous donneront sans aucun doute l’occasion d’évoquer d’autres secteurs ayant connus des changements majeurs.
Albert Damantang Camara
MINISTRE DE L'EMPLOI, DE ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
PORTE PAROLE DU GOUVERNEMENT GUINEEN