L’extradition de Toumba, véritable patate chaude envoyée à Alpha Condé par le juge sénégalais, doit être l’occasion pour le peuple de Guinée, toutes tendances politiques, morales, religieuses et humaines, de crier trop c’est trop !…
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C’et une nécessité impérieuse dit Alpha Saliou Wann, témoin de première main dans un texte accablant pour la classe politique, après tout, commanditaire de l’évènement ; elle qui fut une des victime-cible, piétinée par la soldatesque, presque sauvée par Toumba (dixit Alpha Saliou Wann), mais qui reste plantée dans ses godillots, dans sa course vers les mirages du gâteau à partager : districts, quartiers, carrés d’entrer/coucher..
J’ai entendu lors d’un fameux meeting à Paris, juste après les événements du 28 septembre 2009, leurs blessures à peine cicatrisées, Sidya chahuter CDD « sur qui les tueurs ont dansé», nous savons qui les a protégés après avoir forcé les autres tueurs d’embarquer les leaders à la clique Ambroise Paré où ils ont reçu les premiers soins avant de se faire évacuer, certains à Dakar, d’autres à Paris.
Ils doivent comparaître comme témoins à charge et ou comme présumés coupables du point vue du diable Dadis, qui a au moins le courage d’exiger qu’on lui laisse la possibilité de venir exprimer son point de vue : sa demande pressante de sursoir à ce rassemblement ; le problème n’est pas de savoir si la constitution était de son côté ; avec l’inculpation de Toumba, ce point de vue est une vérité rigoureusement et historiquement avérée depuis ce matin à 1 heure, quand Jean-Marie Doré a donné le téléphone à Sidya, à qui Dadis demandait de reporter cette marche. Le Procureur doit, le moment juridiquement opportun, les convoquer, puisqu’ils n’ont pas l’honneur de se présenter spontanément ou au moins de faire une déclaration, art dans lequel ils excellent, qui ressemble au geste de Ponce Pilate, le célèbre légionnaire romain. Qui a laissé le Sanhedrin juif (équivalent d’un « parlement d’Oulémas), faire crucifier Issa Ibn Maryam. Miséricorde (AS sur les deux).
Il se contenta de prendre une cruche de se laver les mains, puis les essuya avant de laisser Jessus emporte la croix où il mourra en compagnie d’un vulgaire « droit commun » que les hommes de la Loi eussent voulu faire libérer plutôt que l’Envoyé de « leur » Dieu qi n’était pas celui qu’ils attendaient. Mais c’est là une autre histoire. « Je les ai élus parmi les mondes. Laissez-moi avec eux…» (C, S X, verset Y).
Ici la Bible et le Coran, c’est notre Constitution, en attendant…
Et Toumba n’est pas un prophète, il serait même le probable tueur à gages pour le dossier Dadis au camp Koundara, (il l’aurait même laissé dire avec ce reliquat de 9 milliards sur 10 que le commanditaire lui reste devoir.)
Mais il est loin d’être le seul acteur, ni même le tueur que l’on croit, cette matinée de toutes les horreurs.
Toumba tout seul est un couple de dossiers que le juge doit soigneusement disséquer.
Was-Salam,
Saïdou Nour Bokoum