Afin de bénéficier d’un Kaléta conforme aux attentes qu’il suscite, il est nécessaire de le doter d'un réservoir. A ce titre, Souapiti constitue l’extension naturelle de Kaléta, telle qu’envisagée dès les premières études du complexe Souapiti-Kaleta.
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Ainsi, et afin de réduire au maximum la période de déficit énergétique (en étiages) qui suivra la mise en service Kaléta, il faut envisager au plus tôt la construction de son réservoir ; et pour accélérer sa mise en œuvre, il faut lever les obstacles historiques de l’aménagement de Souapiti que sont les coûts de construction et les impacts socio-environnementaux associés à cet ouvrage.
Le Barrage-réservoir de Souapiti-Kaléta à cote RN 200 permettrait alors :
– à Kaléta : un productible directement supérieur à 100 MW tout au long de l’année.
– – à Souapiti : une mise en œuvre accélérée, avec des surfaces noyées et des populations affectées réduites d’un facteur proche de 3 ainsi que des couts de construction sensiblement réduits.
Tout à la suite de ce premier ouvrage, l’usine de Souapiti pourrait être construite et équipée de 400 MW (1700 GWh). Ce second projet pourrait alternativement comprendre une rehausse du réservoir à RN 230 et ainsi un équipement à 515 MW (2300 GWh).
Vis-à-vis d’un projet de Grand Souapiti, ce phasage (faire le réservoir et une usine de 400MW puis dans un second temps rehausser le barrage et augmenter la puissance installée à 515MW ) permet de phaser l’investissement et de recourir à des sources de financement variées, entrepreneuriales et institutionnelles.
Il plus que logique et urgent de mettre en place dès que possible les conditions de réalisation du barrage-réservoir de Souapiti-Kaléta, dont la géologie est relativement bien connue et dont le calendrier constitue un élément critique. La rapidité de mise en œuvre pourrait être facilitée par la présence et la disponibilité de l’Ingénieur Conseil « TEF » déjà présent sur le site de Kaléta, ainsi que la présence et disponibilité (à confirmer par eux) de l’entreprise chinoise dont la base-vie et toutes les installations de chantier pourraient également être mises à profit pour le réservoir de Souapiti.
Ces partenaires qui ont appris à travailler ensemble depuis deux dans le cadre d’une collaboration raisonnable avec la Guinée contribuer favorablement à la bonne réalisation du réservoir de Kaléta.
Source: GCI