Comme il fallait s’y attendre, la décision de Sidya Toure de rallier la mouvance présidentielle, n’a pas laissée indifférente son principale alliée d’hier l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), qui ’exiger de l’UFR d’en tirer les conséquences « institutionnelles … »
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Selon Ousmane Gaoual Diallo si cette clarification a le mérite de lever toute ambigüité quant aux relations entre l’UFR et l’opposition, elle entraine aussi les conséquences suivantes :
«1. Le président du parti et ses membres doivent présenter solennellement des excuses à leur commissaire Telly Touré qui, très tôt, a senti que son parti tournait pour la mouvance et il s’est mis à collaborer vers la mouvance. Il a été exclu pour ce fait, je crois qu’aujourd’hui, l’histoire lui donne raison car en s’alliant vers le RPG, le parti lui doit des excuses.
La place que l’UFR occupe au nom de l’opposition au sein de la CENI doit revenir à l’opposition.
Le parti doit être conséquent de dire que le groupe parlementaire des républicains au sein de l’Assemblée nationale n’existe plus car, deux des députés sans avoir échangé avec eux, je suis presque convaincu, qu’ils vont rester dans l’opposition. Il s’agit de Jean Marc Telliano de RDIG et de Sila Bah. Conséquence, l’UFR n’aura pas le nombre suffisant pour constituer un groupe parlementaire, ce qui veut dire que le groupe parlementaire républicain va disparaitre. »
Toutes les places qu’occupe l’UFR au nom de l’opposition au sein du parlement doivent revenir à l’opposition. C’est le cas de la présidence des commissions, c’est le cas encore des secrétaires parlementaires qu’occupent par exemple, Baidy Aribot. »
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