Les représentants des partis de l’opposition candidats à l’élection présidentielle du 11 octobre prochain se sont réunis ce jeudi au Quartier général de l’UFDG pour évaluer les dernières évolutions du processus électoral. Au sortir de la réunion, le porte parole Aboubacar a expliqué à la presse l’inquiétude de l’opposition quant à la transparence de l’élection et les irrégularités constatées sur le terrain principalement dans leurs fiefs respectifs notamment l’enrôlement des mineurs, la cartographie des bureaux de vote la distribution des cartes d’électeur, la sécurisation des résultats de vote.
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Elle propose par conséquent, le report des élections pour quelques semaines afin de résoudre les anomalies. Ceci, « pour éviter que les résultats ne soient acceptés par tous les compétiteurs avec le risque donc que cela ne dégénère et nous amène dans une situation de crise à l’image de ce qui s’est passé dans beaucoup de pays africain », a fait remarquer Aboubacar Sylla.
A l’entame Aboubacar Sylla a condamné la décision de la Haute Autorité de la Communication ( HAC) interdisant aux medias de publier les résultats sortis des bureaux de vote avant leurs publications par la CENI.
S’exprimant sur le processus électoral proprement dit, M. Sylla a souligné l’indisponibilité des copies des procès-verbaux de dépouillement dans certains bureaux de vote. Pour lui, il est important que chaque candidat dispose des procès-verbaux « afin de pouvoir faire à son niveau, la totalisation du vote pour pouvoir confronter ses propres résultats à ceux qui vont être publier par la CENI. »
Autres soucis exprimés par l’opposition, la remontée des résultats de vote entre les bureaux de vote et les commissions administratives de centralisation des résultats.
Le porte de l’opposition est également revenu sur la distribution des cartes d’électeurs. « A dix jours de l’élection, plusieurs électeurs n’ont pas encore reçu leurs cartes. Certains qui avaient leurs cartes électeurs en 2013 ne se retrouvent pas sur les fiches électorales sans compter que la question des doublons n’est pas encore résolue », dénonce Aboubacar Sylla.
Parlant du recensement des mineurs dans les fiefs du parti au pouvoir, le leader de l’UFC a martelé que cette fois ci, « il n’y a pas question de voter par procuration. Parce que cela empêcherait toutes les personnes indument recensées à se faire représenter dans les bureaux de vote. »
« Nous avons également constatés qu’au niveau de la cartographie qui a été mise à notre disposition, qu’il y a des électeurs qui se trouvent à 15 ou 20 km de leurs bureaux de vote. » a déclaré Aboubacar Sylla à la presse.
En conséquence « l’opposition interpelle donc l’opinion nationale et internationale sur ces graves irrégularités et attire aussi l’attention des autorités sur le fait que les citoyens sont déterminés à user de leur droits de vote et sont donc prêts à manifester contre ce déni de démocratie », conclut Aboubacar Sylla
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