Guinée: Cellou Dalein Diallo face à la mafia internationale ! (par la redaction de Guineepresse.info)

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Depuis 2013, Alpha Condé utilise les diplomates occidentaux, français et américains, lobbyistes des multinationales à l’assaut de notre pays et auxquelles il est en train de brader notre Guinée, pour faire bouffer de la merde au chef de file de l’opposition Cellou Dalein Diallo. En suivant ces bandits internationaux, l’opposition guinéenne a joué le rôle de facilitateur pour sa propre mise à mort à travers des manœuvres frauduleuses et anticonstitutionnelles permettant le maintien de leur mercenaire Alpha Condé au pouvoir en Guinée.

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Pour la présidentielle 2015, Alpha Condé, aidé de ses amis et employeurs soi-disant communauté internationale, ont poussé l’opposition à rééditer le scénario de 2013 pour garantir son maintien au pouvoir. Nos leaders politiques sont malheureusement tombés dans le piège avant de se réveiller. C’est donc un Cellou Dalein Diallo déçu et amère qui s’est adressé à ces partenaires étrangers hier mardi 13 octobre 2015 (Lire et écouter).

 

Suite à ce message de Cellou que la majorité des Guinéens ont apprécié, le fanfaron ambassadeur de France, Bertrand Cochery, s’est permis d’appeler le leader politique guinéen pour le menacer ! Pour une fois, Cellou Dalein Diallo a valablement remis ce goujat à sa place, selon des témoins (Lire).

 

A présent, des membres du gouvernement condé paniquent et multiplient des sorties médiatiques. D’un coté, le Ministre de la Justice, Cheick Sako, propose une négociation avec l’opposition avant la proclamation des résultats, de l’autre, il menace les opposants en cas de troubles sociopolitiques.

 

1)- Pourquoi négocier avec l’opposition avant la publication des résultats ? Le Ministre sait-il que les résultats excluent injustement un second tour ? S’inquiètent-ils des conséquences de leur forfaiture ?

 

2)- Nous sommes déçus du ministre Sako que l’on prenait pour un homme du domaine juridique et qui serait compétent. Dans un Etat de droit, le ministre de la Justice est un membre du gouvernement chargé de la gestion des juridictions. Il ne peut ni inculper ni disculper personnellement un citoyen. Il n’est ni juge ni avocat et la justice est indépendante. M. Cheick Sako n’est pas au-dessus des lois.

 

Fatou Ben Souda, le Procureur de la CPI (Cour Pénale Internationale) :

« Je tiens à rappeler que toute personne qui commet, ordonne, incite, encourage ou contribue de toute autre manière à la commission de crimes atroces relevant de la compétence de la CPI est passible de poursuites soit en Guinée ou à la Cour à La Haye » (Lire).

 

A cette Fatou Ben Souda qui revient avec des menaces de la CPI, nous lui posons la question : où en est-on avec le dossier du génocide du 28 septembre 2009 ? Ça fait 5 ans que les coupables de ce crime contre l’humanité sont au gouvernement d’Alpha Condé !

 

Par ailleurs, nous avons eu des centaines de morts en Guinée à Conakry (Hamdallaye-Bambeto) et en Région forestière (Zogota, Koulé, Beyla, Womey, Gbalapaye, Nzérekoré, Koulé etc.) sur fond ethnique et politique pendant ces 5 ans de règne d’Alpha Condé, sans entendre cette dame et son machin CPI !

 

Si cette cour avait fait son travail, Fatou Ben Souda n’aurait pas eu besoin de proférer de telles menaces aujourd’hui en Guinée. Nous soutenons désormais la position de l’Afrique du Sud et d’autres pays africains qui demandent la récusation, par tous les Etats africains, de cette cour corrompue et manipulée.

 

Aux opposants politiques

 

Nous demandons aux leaders de l’opposition de ne jamais admettre un compromis qui les conduira à accepter l’inacceptable. C’est-à-dire une victoire frauduleuse d’Alpha Condé. Depuis le début de l’année, ils ne cessent d’interpeler le pouvoir et les partenaires étrangers pour une organisation correcte des élections. S’ils avaient récusé Ibn Chambas quand ce dernier a fait un rapport mensonger sur l’état du dialogue politique, on les aurait pris beaucoup plus au sérieux.

 

A une semaine de la date prévue, suite au constat que tout n’est pas prêt pour la tenu du scrutin le 11 octobre 2015, ils ont demandé un report d’une semaine. Certes, ce temps était insuffisant pour la correction des anomalies et la distribution effective des cartes d’électeurs, mais cela aurait conduit à des résultats acceptables par tous les candidats.

 

Le constat que la Ceni n’était pas prête avait été fait par non seulement des experts étrangers, mais aussi par 4 commissaires de la Ceni elle-même (Lire 1 et 2). Mais ni le pouvoir ni les partenaires étrangers n’en ont fait un souci. Tous trouvaient leur compte dans le chaos qui favorise la fraude massive et le maintien d’Alpha Condé au pouvoir.

 

Si d’habitude on a besoin de la centralisation pour arranger les résultats et augmenter des voix pour le Président dictateur en Guinée, cette fois-ci, la fraude a été telle, qu’on a besoin de la centralisation pour diminuer les voix qu’on lui a attribuées dans le désordre au point que les suffrages exprimés sont plus grands que le nombre de votants. A Nzérékoré par exemple, la somme des voix des différents candidats est 157 232 alors qu’il y a officiellement 151 467 suffrages exprimés (Lire).

 

Constat des observateurs de l’Union Européenne à travers son porte-parole Frank Engel sur le déroulement du scrutin:

« Le scrutin a été caractérisé par de fortes difficultés logistiques et organisationnelles   confirmant la préparation insuffisante de la Ceni en vue des opérations de vote. » 

 

Parlant des décisions improvisées que la Ceni a prises pendant le déroulement du scrutin, M. Frank Engel ajoute :

« Laissez-moi vous dire que c’était une décision extraordinaire d’autant plus que certains sont en contradiction avec le code électoral. Une Ceni préparée à l’élection ne doit pas prendre ses décisions pendant le vote (….). Je veux bien qu’on prenne des décisions pendant le scrutin pour être réactif à des problèmes qui se posent. Mais statistiquement, plus de la moitié du nombre des bureaux de vote n’avaient aucun moyen technique de prendre connaissance de cette décision de la Ceni intervenue pendant que le scrutin était déjà en cours parce que les gens se trouvaient dans les bureaux de vote. » (Lire).

 

Ainsi, le scrutin n’a pas obéi aux mêmes critères et conditions d’organisation dans tout le pays. Ce qui n’est ni équitable ni légal ! 

 

Donc ce scrutin ne peut être validé dans aucun pays du monde. Si les Européens tentent de vous convaincre de l’accepter, demander leur si cela est possible chez eux, s’il est possible chez eux, de valider un scrutin organisé dans la violation du code électoral ? Si la réponse est non, alors qu’ils vous disent pourquoi ils le prônent chez nous ? Récusez-les tous ! La Guinée n’a pas besoin de tels amis !

 

A la jeunesse guinéenne et à tous les patriotes

 

Nous vous demandons de vous mobiliser pour dire NON aux nouveaux colons qui veulent nous imposer un mercenaire parachuté de l’étranger et qui est au service de leurs intérêts occultes. Ils ont semé le chaos et la désolation au Ruanda il y a 20 ans. Ils l’ont fait au Congo et en Lybie. A présent, ils veulent plonger la Guinée dans le chaos pour disposer de nos ressources à volonté et gratuitement. Nous devons nous lever comme un seul homme pour soutenir l’opposition guinéenne dans ce combat, même si c’est par sa naïveté qu’on en est arrivé là aujourd’hui.

 

La Rédaction de

GUINEEPRESSE.INFO

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