Guinée: Mme Telli, vous avez raison !… (par Ben Pepito )

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 Hey ko onon, Mme Telli ! Je n’ai eu cesse de penser à vous en dévorant, enfin, « Prison d’Afrique » de Jean-Paul ALATA et surtout « Le Zéro et l’Infini » de Arthur Koestler. J’ai eu le bonheur et le privilège de beaucoup m’entretenir avec vous sur la Révolution sékoutouréenne. Mais vous n’avez jamais voulu admettre dans nos entretiens que Sékou Touré était un fou. Aujourd’hui, je vous le concède après lecture de ses deux best-sellers sur la tyrannie. Sékou Touré n’était pas fou. Mais comment expliquer alors ses crimes et assassinats carnavalesques ?….

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Comment expliquer l’aveuglement de certains de ses féauxserviteurs qui le considèrent encore à ce jour comme un homme immaculé ?Comme je n’ai aucune personne ressource ici avec qui discuter de ça de long en large, je m’embarque alors souvent dans la lecture pour dégoter des bribes de réponses à mes interrogations sur les agissements meurtriers de Sékou Touré et de ses quatre successeurs au Kibandji.

 

Dites-moi, madame Telli ! Qu’est-ce que ça vous fait quand vous entendez de la bouche même de Gabriel Garcia Marquez soutenir : « Je suis profondément solidaire de la révolution cubaine. Cela veut dire que je ne suis pas seulement solidaire de ses aspects positifs mais aussi de ses aspects négatifs. Quand une révolution est dans la merde, alors il faut manger de la merde avec elle, sinon c’est trop facile, c’est facile de mettre les pouces quand arrive le temps de manger de la merde, trop facile de dire, je ne marche plus, ça pue. Je suis le plus implacable critique des aspects négatifs de la révolution cubaine – et des aspects négatifs, il y en a – mais j’opère cette critique à l’intérieur du système. » Waouh !

 

Vous savez comme moi que Garcia Marquez est l’auteur de deux grands romans qui décrient la dictature : « L’automne du patriarche », qui rappelle étrangement les régimes de Sékou Touré et de Lansana Conté, et « Cent ans de solitude ».

 

Personnellement, ça m’a percuté d’entendre de la bouche même d’un des auteurs pour qui j’ai beaucoup d’admiration asséner : « Quand une révolution est dans la merde, alors il faut manger de la merde avec elle ». Voilà qui donne quand même matière à discussion. Sans la participation de Gabriel Garcia Marquez qui vient de tirer sa révérence. Malheureusement. Garcia Marquez s’était fourvoyé en proférantces dires en 1978 pendant son bavardage avec Pierre Goldman.

 

Vous souriez, madame Telli ! Je vais me laisser aller et rire avec vous. Ah ! Ah ! Ah ! Vous avez raison. Mieux vaut en rire. Certes ! Maisne laissons pas passer cette bourde pour ne pas permettre ainsi à des nostalgiques de la révolution sékoutouréenne genre Goureissy Condé, Diahannama Kouyaté, Goby Condé, Sidiki Kobélé Keïta, Andrée Duplantier Touré,Pascal Kaba, N’Fanly Sangaré, Ousmane Kaba,Ismaël Gassim Ghussein, Jean-Marie Doré, Momo Bangourade s’en accaparer et d’en user un jour comme argument de défense et de justification. Souvenez-vous ! Goby Condé nous afait le coup déjà sur internet. Pour justifier les crimes de son mentor, Gobykhamé avait argué,au temps du pharaon du CNDD au commandement, duproposinconvenant de l’écrivain malgache Jacques Rabemananjara, qui vantaitjadis Sékou Touré d’avoir « liquidé la féodalité » en Guinée en 1958.

 

Sékou Touré n’était pas fou. Mais il souffrait probablement de la schizophrénie et de l’érotomanie. Il a périclité la Guinée dans le gouffre de l’ethnocentrisme abject et de la haine entre peul et malinké. L’on arécemment entendu Mohamed Touré, son fils putatif, cancaner : « Nous ne pouvons pas continuer à vivre le passé dans sa douleur en occultant volontairement tout ce qu’il y a de plus grand. Le peuple de Guinée est sorti victorieux de toutes les manœuvres qui ont été faites contre sa souveraineté. »Il faut le moucher à nouveau. De quel « nous » parle-t-il encore ? Disons les choses cyniquement : étant dans la merde Sékou Touré a massacré tous ceux qui ont refusé de manger de la merde. Plus de 50.000 personnes à avoir refusé de manger cette merde de la révolution. Et Sékou Boucher les a tous fait liquider physiquement. Les parents de tous ces morts n’oublieront jamais. Et ce sont ces derniers que le non regretté Lansana Conté et Diahannama Kouyaté ont choisi de narguer : le premier en baptisant le palais présidentiel du nom de ce premier sanguinaire guinéen, le deuxième en élevant une stèle d’éléphant au carrefour Bellevue à la mémoire de Sékou Boucher.

 

Le premier geste du premier président guinéen qui sera démocratiquement élu serait de débaptiser sékoutoureya et de raser cette maudite stèle. « Sékou Touré n’oublie jamais rien. De là, son surnom, l’éléphant à la mémoire prodigieuse et rancunière. » Ecrit Jean-Paul ALATA. Diahannama Kouyaté prétextait vouloir embellir Conakry la proprette avec l’érection de cette stèle au carrefour Bellevue. Ainsi Jean Paul ALATA le dément ca-té-go-ri-que-ment.

 

Madame Telli ! Mohamed Touré est un merdeux. Il a les couilles de se caparaçonner dans un « nous » pour moquer les parents des morts pendant la dictature de la révolution sékoutouréenne. Ils sont marqués à jamais au fer incandescent de la révolution sékoutouréenne. Ils ne peuvent pas oublier. Et chaque fois qu’ils passent devant le camp Boiro ou les autres geôles du pays, qu’ils traversent le pont Fidèle Castro à Conakry, ils revivent effectivement cette folie meurtrière de la révolution sékoutouréenne dans sa douleur. Mais c’est une menterie politique que de dire qu’ils charcutent « volontairement tout ce qu’il y a de plus grand. »C’est dire ça qui répugne !Qu’est-ce qu’il y a eu de grand, tout simplement,dans cette révolution clanique et ethnocentrique ? Rien. Absolument rien. Aucun aspect positif ? Aucun ? J’attends le prochain « ngnangamadi soffalé » qui citera un seul aspect positif de cette révolution pour lui rentrer dedans.

 

Excusez-moi, madame Telli, d’être grossier ! Wallahi ! Cette rogue clique là ne comprend que ce genre de langage ordurier. Relisez MohamedTouré qui bouffonne : « Le peuple de Guinée est sorti victorieux de toutes les manœuvres qui ont été faites contre sa souveraineté. » Cillons rapidement ! Mais…ce peuple en question a été largement martyrisé, massacré par les Seydou Keïta, Mamadi Keïta, Karim Keira, Famara Oularé, Ismaël Touré, Emile Cissé, et tous les autres lampistes de Sékou Touré.

 

Je sais, madame Telli ! Quand Mohamed Touré parle de « manœuvres » et de « souveraineté », il fait allusion sournoisement à l’affaire de novembre 1970. Ce qu’il ne dit pas du tout c’est que la plupart de tous ceux et cellesqui avaient défenduces jourslà cette révolution abjectepasseront à la casserole. Aussitôt. Après la fin des accrochages entre vieux fusils contre armes lourdes dans les rues de la capitale. Excepté le miraculé Alassane Diop, Jean-Paul ALATA, Kaba 44 et quelque deux à cinq autres guinéens, ils avaientquasiment tous fini au bout d’une corde ou avaient été égorgés ou abattus à la kalachnikov sur ordre de Sékou Touré. Pendant ces jours d’accrochage de novembre 1970 dans Cona-cris, le peuple c’était eux. Uniquement eux qui, à l’aide de vieux fusils et de leur courage, avaient affronté ceux qui étaient venus libérer le fils du richissime portugais. Que ça soit clair dans les têtes ! La populace de l’époque ne s’était pas mêlée de cette affaire là. Elle avait continué à vaquer à ses activités quotidiennes dans Cona-cris comme si de rien n’était. Jean-Paul ALATA témoigne d’ailleurs d’une « absence de réaction de la masse, demeurée totalement amorphe les 22 et 23 novembre » 1970. Sékou Touré s’était vite caché dans un lieu tenu secret.Son demi-frère cadet, Ismaël Touré, quant à lui, avait trouvé refuge sous son lit et le révélait d’ailleurs gaillardement : « Personnellement, je dis bien haut que j’étais sous mon lit. Tout Conakry le sait mais je ne l’ai jamais caché ! Un vrai révolutionnaire est celui qui protège sa vie quand sa tête est mise à prix. » Ah ! Ah ! Ah !

 

Afakoudou ! Ismaël Touré n’était pas tout à fait inculte comme je le croyais. Il coupaitles cheveux en quatre comme Roubachof, le principal personnage dans « Le Zéro et l’Infini » : « Le devoir du révolutionnaire est de préserver son existence. » Bien sûr que je ne fais pas ici honneur à Roubachof quand je le compare à Ismaël Touré !

 

Madame Telli ! J’ai envie de me présenter à la présidentielle guinéenne en 2015… Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah !Mékhé Dounké « persident » de la république de Guinée !

 

Premier acte à réaliser : instituer un enseignement de qualité à l’école, au collège et à l’université. Lutter contre l’obscurantisme des esprits. Comme le dit Blanqui : « L’ignorant est à peine un homme et on peut le mener comme un cheval, avec la bride et l’éperon. (…) Il faut que la lumière se fasse jusque dans les moindres hameaux. » Voyez-vous ! On ne peut rien faire avec des esprits obombrés.Ça sert plutôt à attiser la haine ethnique, à cultiver l’ethnocentrisme, à fabriquer des aigris et des médiocres dans la société. Débaptiser avant la fin de l’acte un le palais présidentiel et démolir la stèle d’éléphant au carrefour Bellevue.

 

Deuxième acte : fournir l’électricité et l’eau potable aux populations vingt quatre heures sur vingt quatre sur toute l’étendue du territoire. Parce qu’aucun Guinéen ne doit se sentir comme citoyen de seconde zone dans cette dotation d’eau potable et d’électricité. Plus de tour-tour à notre siècle.

 

Troisième acte : doter les hôpitaux et les dispensaires du pays de médicaments et de matériels médicaux adéquats, former des médecins, des docteurs, des chirurgiens, des gynécologues, des sages-femmes, des infirmiers et infirmières, des garçons de salle. Mettre tout en œuvre pour ralentir la progression du sida dans le pays.

 

Quatrième acte : assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, faire respecter dans les commissariats de police, à la gendarmerie, dans les casernes le droit à la vie de tout être humain vivant sur le territoire guinéen.

 

Cinquième acte : garantir l’indépendance de la justice par une excellente formation des magistrats qui, assurés d’un bon salaire, puniront les détournements de deniers publics et le pillage systématique des ressources du pays, nettoieront le bled de toutes ces mafias qui y bourgeonnent.Sixième acte : instaurer comme principe directeur du recrutement dans la fonction publique : la méritocratie. Inciter les jeunes déscolarisés à se former dans un métier de leur choix et à y exceller afin de gagner un bon salaire à la sueur de leur front.

 

Septième acte : élaborer une politique agricole durable et rentable qui inciteront les paysans à croire à leur bonne étoile.

 

Huitième acte : revoir absolument les termes du texte de la loi de mai 2010 sur la liberté de la presse en Guinée. C’est une épée de Damoclès au dessus des tronches des journalistes. Ils se font tout simplement harakiri avec cette loi prompte à les accuser d’être sorti « du cadre de média qui signifie intermédiaire, pour devenir acteur ou complice. » L’on ne cherche pas la petite bête. Mais c’est trop facile et dangereux. Il faut réviser cette loi. Il ne faut pas museler la parole. Il faut la libérer. Sinon le pays n’ira jamais de l’avant.

 

Neuvième acte : garantir la séparation des pouvoirs.

Dixième acte : goudronner toutes les routes dans Cona-cris et les principales dans les banlieues. Construire des toilettes publiques et aller en guerre contre les montagnes d’immondices dans la capitale.

 

Onzième acte : traduire devant le Tribunal Pénal Internationale Aboubacar Sidiki Toumba Diakité, Idrissa Chérif Diaby, Sékouba Konaté, Haman Claude Goliath Pivi Togba et toute la bande de crapules du CNDD pour s’expliquer sur les 157 manifestants pacifiques liquidés le 28 septembre 2009 au stade du 28 septembre de Cona-crimes.Retrouver tous les responsables des crimes commis qui sont restés jusque là impunis du 15 mars 1984 à nos jours. Réhabilités toutes les victimes de la révolution sékoutouréenne et reconnaître la responsabilité de l’Etat dans le massacre de plus de 50.000 individus.

 

Douzième acte : mettre fin aux pillages de nos ressources maritimes par les pays industriels et à la distribution anarchiques des licences de pêche.

 

Ce seraitentre autres mes premiers actes à concrétiser impérativement pendant ma mandature. 

 

Débarquez le resquilleur et catapultez-moi au trône. Afakoudou ! Je serai meilleur que lui. Amounoma ! Dégommez le à la prochaine foire présidentielle. Ne lui permettez pas de baptiser le petit palais Gobycondéya. Ce « Fouyanté » se vautre dans la manip’ des esprits. Çafait mal de voir tous cesimbéciles continuer à manipuler les gens.Ils affichent tous dans leur comportement les vestiges de la gouvernance de Sékou Touré. C’est pourquoi aucun d’eux n’a les couilles de parler vertement de la tyrannie de Sékou Touré. Ils donnenttous foi aux aveux de culpabilités extorqués à ceux et celles que Sékou Touré avait fait broyer dans ses geôles. « Quel imbécile ne s’apercevrait-il pas, à la lecture de dizaines de dépositions identiques qu’elles étaient dictées ? » s’interroge Jean-Paul ALATA dans son livre. Goby Condé. N’Fanly Sangaré. Sidiki Kobélé Keïta. Ousmane Kaba. Goureissy Condé. Andrée Duplantier Touré. Jean-Marie Doré. Diahannama Kouyaté. Momo Bangoura. Pascal Kaba. Ismaël Gassim Ghussein. Mohamed Touré. Vera Vassiliovna !

 

Vous souvenez-vous, Mme Telli, de Vera Vassiliovna ? C’est la fille du portier Vassilii, ami de Roubachof accusé de complot contre le n°1 dans « Le Zéro et l’Infini ». Vera partage la loge avec son père qu’elle veut compromettre juste pour récupérer la loge et y vivre avec un jeune mécanicien. Commentant la déposition de Roubachof à son père, Vera fulmine : « Lui-même déclare maintenant qu’il est un traître. Si ce n’était pas vrai, il ne le dirait pas lui-même. A la réunion à notre fabrique, nous avons déjà voté une résolution que tous devront signer. » Mais le père ne fait pas montre d’entrain à signer la paperasse. Alors elle balance à son père : « Personne n’est obligé. A l’usine, naturellement, on sait qu’il habitait ici. Le secrétaire de la cellule m’a demandé après la réunion si vous étiez restés amis jusqu’au bout, et si vous vous parliez souvent. » Le vieux Vassilii sursaute de son lit, réclame à sa fille la paperasse à griffer et le signe illico presto. C’est tragique ! Mais j’avoue que j’ai éclaté de rire quand j’ai lu ce passage. Sinon ça recoupe exactement la tragédie de la révolution sékoutouréenne. Qu’est-ce qu’on n’a pas vu et qu’est-ce qu’on n’a pas entendu pendant cette période sanguinaire ?

 

Et le Kalabanté, qui pilote actuellement la chignole à trois roues et demi de Sékoutoureya, de vriller dans nos tympans qu’il va parachever « l’œuvre de Sékou Touré ». Hé, monnè ! Et voilà que le serpentin Goureissy Condé dans sa pantalonnade resquille, lui aussi, le manteau du réconciliateur national en Guinée. Avant de mémérer sur la réconciliation nationale, Goby Condé doit arrêter d’abord de bousiller les manifestants contre son pouvoir absolutiste. Qu’il arrête de bousiller les peuls. Qu’il arrête de trucider les forestiers mécontents de son despotisme. Qu’il arrête de réprimer dans son esprit cynique d’équilibrisme les malinkés de Kankan non contents de sa gouvernance. Qu’il débaptise Sékoutoureya. Qu’il démolisse cette honteuse stèle d’éléphant. Qu’on imprime dans le marbre du monument mémorial les noms de : Kaba Laye, Conté Ansou, Camara Boundou, Soumah Théodore, Baldé Ousmane, Magassouba Moriba, Kara Karim Soufiana Keïta, Barry III, Camara Sékou, Mara Khalil, El Hadj Aribot Soda, Diallo Telli, El Hadj Mamadi Diané, Fodé Mangaba Camara, Charles Koïvogui, Sékou Sadibou Touré, Baba Barry, Kémoko Keïta, El Hadj Thierno Ibrahima Bah et son frère Bademba, Abdoulaye Coumbassa, Aliou Dramé, Dr Alpha Oumar Barry, Kodjo Coffee, Lt Mamadou Bah dit De Gaule ou Grand Bah, Kerfalla Touré, El Hadj Oumar Kounda Diallo, Docteur Mamadou Sow, Hadja Loffo Camara, Sékou Camara, Abdourahmane Baldé, Balla Almamy Fofana, Oury Missikoun Diallo, Paul Stéphen, Barry Diawadou, les deux frères Boiro, El Hadj Baba Camara, maître Boubacar Diop dit Diop Saint-Germain, Ibrahima Camara, Lt Boubacar Camara dit Mbeng, capitaine Aly Koumbassa, commandant Thierno Diallo, Lt Mouctar Diallo, Adjudant Namory Keïta, Lt Lanciné Keïta, commandant Cheick Keïta, le parachutiste Mamadou Sow, Oumar Baldé, Massa Koïvogui, Ban Ansoumane Touré, Fodé Cissé, Alpha Barry, Dr Maréga Bocar, Amadou Tidjane Diop, Aguibou Barry, Hamidou Dramé, colonel Diallo, Karim Bangoura, Baïdy Gueye, Diallo Alpha Taran, Barry Sorry, Caron, Paul Abbas, Diallo « m’en parler », Lt Fassou, Diop « le joyeux sénégalais-restaurateur », Cissé Fodé, capitaine Tounkara, Djibril, l’étudiant Moussa Condé, Sow et Diallo (ces deux paysans de Boké qui avaient des femmes trop jolies), le colonel Kaman Diaby, le capitaine Sangban Kouyaté, Fillois, Bah du PAIGC, Kémoko Keïta, Mamady Sagno, El Hadj Thierno Ibrahima Bah, Abdoulaye Coumbassa, Kerfalla Touré, Alphadio Diallo, Doudou Faye, Gnan Félix Mathos, Balla Camara, Achekar Maroff, Jean-Baptiste Deen, Docteur Bah Sadibou, Baïdy Gueye, Diarra M’Bemba, Lamine Traoré, Ibrahima Camara, Oumar Baldé, Ansoumane Touré, caporal Kenda Barry, Massa Koïvogui, Baba Hady Thiam, Baldé Bodié, Docteur Abdoulaye Diallo, Almamy Balla Fofana, le garde présidentiel Lamine Kouyaté et cetera.

 

Les associations qui bataillent pour la réhabilitation des victimes de la Révolution sékoutouréenne complèteront cette longue liste tragique des morts.

 

Mme Telli ! Je ne fais pas confiance à la poste guinéenne qui suspecte tout pour le compte du régime de Gobykhamé. Pour garder la confidentialité de cet écrit, je vous le fais parvenir par internet. Là au moins c’est sûr que vous le recevrez. Et puis c’est rapide. Mais en vérité c’est que ça ne va pas me coûter le prix d‘un quignon.

 

Je vous aime beaucoup. Dans l’attente d’avoir de vos nouvelles…

 

Benn Pepito

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