Depuis l’arrivée du prof. Alpha Condé au pouvoir la liberté d’expression est devenue une réalité comme elle fut consacrée par la constitution du 7 mai 2010 en son article 7. : « Chacun est libre de croire, de penser et de professer sa foi religieuse, ses opinions politiques et philosophiques. Il est libre d'exprimer, de manifester, de diffuser ses idées et ses opinions par la parole, l'écrit et l'image. Il est libre de s'instruire et de s'informer aux sources accessibles à tous. La liberté de presse est garantie et protégée.
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La création d'un organe de presse ou de média pour l'information politique, économique, sociale, culturelle, sportive, récréative ou scientifique est libre. Le droit d'accès à l'information publique est garanti au citoyen. Une loi fixe les conditions d'exercice de ces droits, le régime et les conditions de création de la presse et des médias ».
S’il est vrai que personne ne doit être inquiétée pour avoir exprimé son opinion et son idée par la parole, l’écrit et l’image, il n’est pas vrai que des individus mal éduqués pourraient proférer toujours des injures contre la personne du chef de l’Etat sans que le procureur de la république ne sévisse contre eux.
Pourtant le président Alpha Condé avait intimé le procureur de la république de traduire en justice tout individu qui s’attaquerait à sa personne. Fut-il un député.
Ces députés délinquants comme ce mal éduqué de Ousmane Gaoual ou ce menteur de Fodé Oussou Fofana, qui jettent leurs dévolus sur le chef de l’Etat en l’insultant ou en le diffamant doivent être appréhendés par le procureur de la république et traduits en justice pour qu’ils répondent de leur forfaiture.
Les dernières déclarations de l’ancien clochard de Paris n’honorent ni l’opposition guinéenne encore moins le parti communautaire de Cellou Dalein Diallo. Ce récidiviste d’Ousmane Gaoual Diallo fait honte non seulement au Fouta mais aussi à la fonction de député.
Outre la fonction de président, le prof. Alpha Condé, peut-être le père de cet énergumène de l’UFDG. Où sont parties nos valeurs africaines ? L’une des caractéristiques fondamentales du Fouta est le respect du chef et du droit d’ainesse. En Guinée aucune communauté n’accorde du respect à son chef et aux ainés comme le Fouta. Ce qui est regrettable, quand Gaoual insulte le président Alpha Condé, aucun sage du Fouta ne lève le petit doigt pour le condamner. Même pas son mentor Cellou Dalein Diallo.
Ce n’est pas parce que Gaoual est député qu’il va se permettre d’insulter le premier magistrat de la république sans être inquiété. L’immunité parlementaire doit être levée pour que la loi s’applique sur lui dans toute sa rigueur.
En 1998, Alpha Condé, leader du RPG et député de la république n’a-t-il pas été arrêté et emprisonné par le régime du général Lansana Conté pendant plus de deux ans sans que l’immunité parlementaire ne soit levée?
Tout individu qui, par écrit, l’image ou la parole, menace la sécurité de l’Etat ou porte atteinte à l’intégrité du chef de l’Etat, fut-il un député, doit être puni par la loi en vigueur. Le crime de lèse-majesté est puni dans toutes les démocraties du monde.
Au Danemark, la diffamation à l'égard de la famille royale est davantage punie par la loi que celle visant des citoyens ordinaires.
Aux Pays-Bas et en Espagne, le délit de lèse-majesté est punissable d'une amende.
En Thaïlande, l'insulte au souverain est passible de peines de prison pouvant aller jusqu'à plusieurs années Il s'est particulièrement renforcé à partir des années 2000.
Au Maroc, les condamnations pour « atteinte aux sacralités » sont courantes (l'exemple du Marocain Walid Bahomanea qui a été condamné à un an de prison ferme et 10 000 dirhams (environ 1000 euros) pour «atteinte aux sacralités», pour avoir diffusé une caricature de Damien Glez sur Facebook). Le quotidien espagnol El Pais, daté du 16 février 2012, a été censuré au Maroc au motif de la présence de cette caricature du roi Mohamed VI
Aux Etats-Unis, le député américain qui a traité de menteur Barack Obama a été non seulement puni mais aussi rejeté par ses collègues députés avant même que la sanction ne tombe.
Au Sénégal un leader de parti politique a été arrêté pour avoir diffamé le président Macky Sall. Les exemples sont légions.
Pourquoi un petit effronté comme Ousmane Gaoual peut chaque fois insulter le président de la république sans qu’aucune une action se soit prise contre lui ?
Désormais, le procureur de la république doit prendre ses responsabilités pour rabattre le caquet à Ousmane Gaoual et Fodé Oussou Fofana, deux politiciens, novices, insolents et immoraux qui ne peuvent d’effrayer la chronique qu’en injuriant ou en diffamant le prof. Alpha Condé.
Ou il y a un procureur, auquel cas cet insolent est interpelé ; ou il n’y a pas de procureur auquel cas le président de la république est obligé de nommer un autre. Car cette situation ne peut plus durer.
Bangaly Condé « Malbanga »