« Les franc-parler » du President Alpha Conde : quel impact sur la diplomatie guinéenne ?

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GBK Le dimanche 1er juillet 2012, Alpha Condé en visite privée en France, avait déclaré : « depuis que Sarkozy est parti, je dors bien, voire même très bien, mon médecin peut le confirmer ». A Kankan, le president guinéen vient de faire des révelations sur le candidat "préféré" des Chef d'Etat africains lors des élections présidentielles mailiennes. "Franc-parler" ou "bourbe diplomatique" ? Les propos du leader guinéen ne laissent pas indifférent…

 

{jcomments on}Concernant sa déclaration sur Sarkozy, un diplomate africain avait fait part de « langage inapproprié pour un Chef d’Etat », arquant que "L'intérêt superieur de votre pays voudrait que vous sougniez vos relations avec chaque président entrant. Car, tout peu changer…"

Le President guinéen aurait-il recidivé ? Tout porte à le croire. En effet, à en croire Mediaguinée dans sa livraison du 2013/8/17, le président Alpha Condé, en visite à Kankan, a révélé jeudi que "tous les chefs d'Etat africains soutenaient Soumaila Cissé contre Ibrahima Boubacar Keita" lors de la présidentielle au Mali ! Une déclaration qui aurait provoqué "un taulé général" dans le milieu des diplomates africains en place à Conakry, selon un diplomate guinéen à retraite, encore proche du milieu. Selon cet ancien diplomate « c'est le malaise total parmi certains anciens collègues  encore en place dans notre pays ».

Enfonçant le clou, le president guinéen a déclaré que « Dieu ne dort pas, il a choisi l´homme qu'il faut » pour le Mali !

Ces « Les franc-parler »  du président guinéen relancent aujourd’hui le débat sur la place et le poids de la diplomatie guinéenne sur le continent

Admiré par certain en effet, pour son « langage direct » et son « franc-parler », le président Guinéen donne cependant  « du fil à retordre au Chef de la diplomatie guinéenne » qui s’activerait souvent à « rectifier le tir », suite à certains propos tenus aussi bien en public qu’en privé par son patron. Tenez, dans la crise relative à l’occupation de la localité de Kpéaba, située à une quinzaine de kilomètres de la frontière ivoirienne avec la Guinée, une mise au point téléphonique du numéro 1 guinéen à son homologue ivoirien Alhassane Ouattara aurait été être « mal interprétée par l’entourage » de ce dernier et « faillit entrainer une crise diplomatique entre les deux pays », nous confie une source proche de ce dossier. Il aura fallu « l’intervention rapide et habile  de Lounceni Fall pour calmer la situation.», rappelant à cet effet, que « le gouvernement guinéen tient à souligner le climat de confiance réciproque et d’entente mutuelle régissant les relations amicales et fraternelles entre la Côte d’Ivoire et la Guinée »

Pour de nombreux observateurs, « ces francs-parlés » constituent un véritable « casse-tête pour la diplomatie guinéenne » et pourrait la privée du « statut de pays neutre », position indispensable pour retrouver la place de « baobab de la diplomatie continentale » qui fut la sienne sous Sekou Touré

 

Nous y reviendrons

 

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