GBK Le vice président de l’UFDG BAH Oury actuellement en exil en France, vient de réagir à la désignation de deux membres de l’opposition non membres du parti sur la liste nationale de l’UFDG. Cétait lors d’un entretien qu’il accordé à notre partenaire Guineenews. Lisez plutôt !
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J'ai décliné la proposition qui m'était faite d'être inscrit dans la liste nationale en deuxième position
« Ce refus a été acté avant l'ignominieux verdict de la cour des assisses de Conakry me condamnant à la réclusion criminelle à perpétuité assortie de la saisie des biens. Cette lourde peine a été infligée aussi à cinq autres compagnons d’infortune. Ce rappel pour indiquer que ma motivation est liée directement au rejet de la gouvernance politique qui a abouti à la signature des « accords politiques inter-guinéens » qui ont sanctionné le triomphe de la culture d'impunité et qui ont porté un coup dur à la cause de la démocratie en Guinée. Le viol de la constitution, le non respect des règles édictées par le code électoral et le règne de la terreur par l'organisation des tueries ciblées contre les manifestants de l'UFDG m'ont poussé à ne pas accepter de contribuer à légitimer une « mascarade électorale » dont les résultats sont connus d'avance.
Chaque responsable et militant de l'UFDG aura face à ces élections législatives une attitude conformément à son intime conviction ».
Avec la désignation de Mouctar Diallo et Aboubacar Sylla su la liste nationale de l’UFDG, la logique politique du scrutin proportionnel de la liste nationale a été ignorée.
« Ce mode de scrutin permet à chaque parti s'estimant avoir une influence significative de compétir sous ses propres couleurs. En se fondant dans la liste de l'UFDG, je crains fort bien que l'UFC et les NFD n'aient signé leur effacement du paysage politique guinéen.
En toute logique, les alliances ont leur raison d'être au niveau du scrutin uninominal à un tour qui concerne l'élection dans chaque préfecture et dans chaque commune de Conakry d'un député au scrutin majoritaire. A ce niveau il est compréhensible et raisonnable de faire des alliances.
En dehors de cela, les positions privilégiées de ces deux personnes, sont accueillies avec amertume et frustration par de nombreux militants et responsables. Ils y voient l'expression d'un mépris à l'égard et aussi un affaissement du leadership de l’UFDG.
Je précise que cette politique est celle qui a prévalu lors de la désignation des commissaires de la CENI où malgré le poids électoral et aussi le lourd tribut qu'elle seule est comptable pour le changement démocratique, l'UFDG a été sous-représentée. Ainsi les mêmes causes conduisent fatalement aux mêmes effets. »
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