GBK « Si je n’étais pas démocrate, ceux qui parlent aujourd’hui n’auraient pas eu ce qu’ils ont obtenus ». C’est en ces termes que le Chef de l’état, le Président Alpha condé a indirectement réagi aux propos du leader de l’UFDG, M. Cellou Dalein Diallo le qualifiant de « non démocrate ». Lisez cet extrait de l’entretien qu’il a accordé à nos confrères…
{jcomments on}Professeur Alpha Condé : J'ai fait presque cinquante ans dans l’opposition. Tout mon combat c’est justement lutter contre toute démarche contraire au système démocratique. Si je n’étais pas démocrate croyez-vous qu’ils pourraient avoir ce qu’ils ont eu ? Ils ne pourront même pas avoir les deux tiers. Parce que pour moi, ces législatives ne me préoccupent pas mais plutôt les conditions de vie de la paisible population. Cependant, j’ai assisté à beaucoup d’élections en Afrique – même le cas sénégalais – je me rappelle que chaque fois quand Abdoul Diouf (ex-président sénégalais) organisait les élections, elles ont été toujours contestées par Abdoul Wade et tant d’autres dont j’ai connaissance.
(…)L’argent a peur du bruit. C’est pourquoi notre souhait c’est de maintenir la paix et la tranquillité de ce pays. Mais quand ceux qui ont passé des années dans ce pouvoir sans rien faire, continuent toujours à faire descendre des enfants dans la rue pour empêcher (…) et créer des troubles contre toujours le bon travail pour ce pays, mais cela crée l’instabilité !
Parlant de son bilan après deux ans de prise du pouvoir, le président Alpha Conde a précisé : « D’abord avant même que je ne commence réellement à diriger ce pays j’ai fait une déclaration en disant que j’ai hérité d’un pays, pas un État. C’est pour vous dire combien de fois ce pays a été pillé par ceux qui se réclament de tout bord aujourd’hui et qui font toute qualité (?) de propagande. Mais, moi et mon gouvernement, nous ne les suivrons pas dans cette bataille de la communication.
En douze ans, ils ont été incapables de réaliser des choses que nous avons réussi comme le PPTE, ainsi que sur le plan de macroéconomique, des reformes, l’agriculture….. Mais je suis conscient qu’il en reste beaucoup à faire dans ce pays », a-t-il conclut.
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