« Un boycott de l’assemblé nationale par l’opposition nous facilitera plutôt la tâche… », dixit Amadou Damaro

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Suite  aux menaces de l’opposition de retirer ses députés à l’Assemblée nationale pour protester contre le refus du gouvernement à organiser les élections locales, la mouvance présidentielle déclare qu’elle pourra se frotter les mains.. « Que l’opposition ne veuille pas participer aux travaux de l’Assemblée nationale, ça ne nous a pas empêchés de continuer », a lancé  M. Amadou DAamaro Camara, dans un entretien qu'il a accordé à notre confrère Guineenews.

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Selon lui, l’opposition n’en est pas à son premier essai. « Elle l’a fait une fois, ils peuvent encore se retirer. Ça nous facilitera plutôt la tâche. Quant à leur participation à la CENI, je crois  que nous avons prévu ça aussi, même s'ils ne restent que trois commissaires, ces trois commissaires peuvent délibérer en toute légitimité et en toute légalité. Ça aussi, c’est une disposition légale de la loi. Le reste c’est de leur plein droit, ils peuvent sortir dans la rue (….), ils peuvent même aller en l’air. De toutes les façons ce n’est ni à l’Assemblée nationale ni à la mouvance de fixer le délai de la date des élections mais plutôt à la ceni . Et la ceni n’a rien annoncé encore ! Pourquoi ils n’attendent pas ? Si la CENI annonce les présidentielles avant les communales, la CENI nous en donnera les raisons. Ensuite on en discutera », a-t-il affirmé.

Sur la question de reconnaissance des délégations spéciales par l’opposition, Amadou Damaro Camaro dit que l’opposition veut leur faire endormir dans des politiques politiciennes. « Il faut qu’on soit sérieux dans ce pays et qu’on accepte d'aller à l’essentiel. (…)», estime-t-il. « Il faut que l’opposition comprenne que nous ne sommes plus dans une période de transition. Ce n’est pas aux partis politiques de faire les lois. Les lois se font à l’assemblée nationale. Nous avons un président élu, nous avons une assemblée élue, nous n’allons pas continuer de nous comporter comme si rien de tout cela n’existait pas. Ce n’est plus une période d‘exception, nous sommes déjà dans le processus de construction de la démocratie », rappelle M. Camara.

 Nous y reviendrons

 

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