La prévention dans toute sa rigueur est un impératif immuable sans lequel toute guerre contre le COVID 19 risque d’être un échec aux conséquences épidémiologiques catastrophiques.
1-D’abord, un virus est une particule à coque protéique. Il est plus petit qu’un microbe.
Son génome est soit un ADN (acide désoxyribonucléique), soit un ARN (acide ribonucléique).
Le génome est le support de l’information génétique et sa transmission. . Il est composé de gènes codants.
Le virus a plusieurs formes : bâtonnet, polyèdre etc.
Le coronavirus, véritable problème de santé publique et sujet d’actualité, est un virus dont la capacité de nuisance épidémiologique est sans équivoque depuis son apparition en 2019 à Wuhan en Chine.
Ce virus particulièrement pathogène peut être responsable de maladies respiratoires graves surtout chez les patients âgés et/ ou en état de fragilité.
On suggère que la source de contamination initiale est animale survenue en Chine, puis contamination interhumaine responsable de cette pandémie.
Autrement, le virus vit chez l’animal, son hôte naturel.
Selon les scientifiques de l’université du sud de la Chine, il s’agit d’un petit mammifère appelé le pangolin, une viande prisée dans la gastronomie Asiatique.
2-Mode de contamination
-La transmission se fait avec des sécrétions infectées comme les gouttelettes de Pflugge venant des voies respiratoires hautes ou basses.
-Toutes surfaces contaminées comme nos mains, une poignée de porte etc. Peuvent aussi être source de propagation du virus.
Savoir que tout patient contaminé ne présente pas forcement de signes de maladie à COVID 19 !
D’où la notion de porteurs sains, véritables vecteurs de propagation de la maladie.
3-Les signes susceptibles d’attirer l’attention sans panique ni psychose :
-Fièvre, toux et gènes respiratoires.
-Tout patient présentant une fièvre et/ ou toux ou gêne respiratoire avec notion de contact avec patient COVID 19
-Tout patient avec fièvre et/ou toux provenant d’un pays reconnu comme foyer épidémiologique.
-Tout patient ayant été en contact avec un groupe de sujets qui ont fait l’objet d’une hospitalisation pour maladie respiratoire grave.
La durée moyenne entre la contamination et l’apparition dessymptômes est de 3 à 5 jours, avec une durée maximale de 12 à 14 jours.
4-Traitement
On parle plutôt de traitement de support et surtout de prévention, car de nos jours, il n’y a pas pour le moment de vaccin ou de médicament dont l’efficacité a été officiellement établie.
L’éducation pour la santé,l’élément essentiel de la thérapie surtout dans les pays en voie de développement où les précautions d’hygièneet de prévention sont souvent mal appliquées par méconnaissance et malheureusement parfois par réticence.
On se souvient des barricades volontaires de tron d’arbres érigées dans certains villages pendant la douloureuse épreuve d’EBOLA.
Alors et pour l’essentiel, la prévention est à l’honneur dans toute sa rigueur.
L’épineuse question battue en brèche est de savoir s’il faut fermer ou pas les frontières des pays voisins ayant des cas de coronavirus ?
Si nous convenons de rappeler que nous ne devrions pas tomber dans le syndrome de la psychose à tout vent, la peur excessive et débordante, il reste aussifondamental de réitérer que l’application des recommandations en matière de prévention est une nécessité absolue.
Toutes les écoles en instance de fermeture en France.
Ce n’est pas excessif, il vaut mieux prévenir que guérir.
Ne tombons pas dans l’ivresse hilarante de cette expression que j’aidéjà entendue : La Guinée a infligé une leçon de morale au Sénégal en laissant libre la frontière Guinée-Sénégal.
Le COVID 19 ne sait pas ce qu’on appelle leçon de morale.
La Guinée à surtout opté pour prendre le risque de ne pas fermer sa frontière versus le Sénégal.
C’est un choix, une responsabilité à assumer par l’autorité Guinéenne.
Dans cette perspective de prévention, on se réjouit de la mise en place d’importantes dispositions par le président de la république en matière d’éducation et d’information de la population pour une bonne maitrise des recommandations épidémiologiques.
Ebola a énormément affligé la Guinée, mais cette mauvaise expérience a servi d’alerte, engageant ainsi la Guinée dans un vaste programme de modernisation de son expertise en santé publique.
Ne perdons pas de vue que Le plus difficile reste à faire :
L’application des différentes recommandations pour empêcher ou minimiser le retentissement épidémiologique de COVID 19 en Guinée.
*La prévention reste la plus sûre des vertus*
Que Dieu bénisse notre santé.
Docteur Solian Konaté
Praticien Hospitalier
FRANCE
Merci, Docteur, pour ces rappels utiles.