Me. Cheick Sakho: un autre « juriste de France » qui vient faire honte à la vérité et au droit en Guinée !

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Après le dépôt, par Sékouba Konaté, de la liste des criminels et complices du génocide (crime contre l’humanité) du 28 septembre 2009, le ministre de la justice du régime tribal angbansanné, Me. Cheick Sakho, originaire de Siguiri où les crimes et vandalismes sauvages restent impunis, réagit pour distraire et encore tromper la justice internationale. Il regrette que Sékouba n’ait pas adressé cette liste à la justice guinéenne plutôt qu’à la CPI. {jcomments on}
 
Certes les Guinéens ont la mémoire courte, mais le peuple de Guinée n’a pas encore oublié les difficultés que Christian Sow, ministre de la justice avant Cheik Sakho, avait eues à cause de l’instrumentalisation ethnico-politique de la justice guinéenne par le chef de l’Etat Alpha Condé et son gouvernement (Lire 1 & 2).
 
Cheick Sakho, ministre de la justice du même Président et du même gouvernement, déclare :
« Nous évoluons lentement mais sûrement… Toutes les personnes qui sont citées, quelles qu'elles soient, qu'elles soient civiles ou militaires, elles seront entendues. … Les trois magistrats qui suivent le dossier sont des magistrats de valeur. Ils sont indépendants ».
 
Cheick Sakho estime qu’on ne peut pas demander à la justice guinéenne d'avoir le même rythme que celles de certains pays comme la France ou la Norvège.
 
Comment explique-t-il que les présumés coupables du faux complot du 19 juillet 2011, présenté par Alpha Condé (chef de l’Etat) et W. Fernandez (procureur de la République) comme un complot peul, aient déjà été jugés et condamnés malgré le non-lieu conclu par la justice guinéenne, alors que ceux du 28 septembre 2009 mis en cause par les enquêteurs de l'ONU jouissent de l'impunité totale et même des faveurs de l'Etat (Lire) ?
 
Pour le génocide de 2009, même RFI dont l’indulgence envers le régime tribal donso n’est pas à démontrer a affirmé dans ses commentaires que pour ce cas, il n’y a que les victimes qui sont jugées en Guinée alors que les bourreaux occupent des fonctions de ministres !
 
Cheick Sakho peut-il vraiment prétendre que la justice guinéenne, qui refuse de prendre les plaintes des victimes par balles ou des membres de l’opposition, est indépendante ?
 
W. Fernandez est l'ex substitut du procureur de la République qui reconnut officiellement et publiquement, le 26.02.09, appartenir au réseau des narcotrafiquants et de leur soutien dan l’administration guinéenne (Lire 1 & 2).
 
Le ministre Cheick Sakho peut-il nous dire que son choix porté sur ce W. Fernandez, en mars 2014, pour le Conseil Supérieur de la Magistrature de Guinée (Lire) a été personnel et indépendant ?
 
Cet autre soi-disant juriste de France déclare sans gène : « Il faut tenir compte de la fragilité de ce pays. Il faut tenir compte de l'histoire de ce pays » pour justifier que l’impunité soit garantie à certains au moment où d’autres, sur des bases ethniques, sont victimes d’arbitraires et d’assassinats ciblés !
 
Ces propos du ministre de la justice en eux-mêmes ne constituent-ils pas une preuve de la politisation à dessein de la Justice guinéenne sous ce régime tribal mandingue ?
 
Nous disons au régime « Cheick Sakho et frères donsos » que le jour où les victimes et cibles de leurs forfaits commenceront à rendre les coups par faute de justice, eux, la CPI et la soi-disant communauté internationale devront reconnaître leur droit naturel et légitime à l’autodéfense.
 
Nous invitons l'association des victimes, leurs avocats et les organisations des droits de l'homme à saisir immédiatement la CPI pour dire que le gouvernement guinéen s'est discrédité et s'est disqualifié pour rendre justice aux victimes en Guinée.
 
GUINEEPRESSE.INFO
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