Non-respect de l’accord du 3 juillet 2013 : l’opposition parlementaire dénonce et menace

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Le non-respect de l’accord politique global du 3 juillet 2013 attire particulièrement l’attention de l’opposition parlementaire. Celle-ci compte adresser un courrier au Premier ministre pour exiger le respect dudit accord. Selon son porte-parole, Aboubacar Sylla, les manifestations de rue ne sont pas à exclure si ce point de revendication n’est pas pris en compte.

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Pour organiser les élections communales et communautaires dans la transparence, l’opposition républicaine réclame, à raison, le respect de l’accord politique global du 3 juillet 2013. Un accord qui aura permis de mettre fin à une longue transition en Guinée. Elle s’apprête à adresser à cet effet un courrier au Premier ministre, chef du gouvernement. A l’entame de sa déclaration, Aboubacar Sylla, porte-parole de l’opposition républicaine précise : « Nous interpellons la communauté internationale sur la nécessité d’amener les partis politiques au dialogue, à respecter leurs engagements.

 

Il s’agit principalement des engagements suivants : l’organisation des élections communales, qui devaient intervenir au plus tard le 31 mars de cette année ; la sélection d’un nouvel opérateur technique pour la révision des fiches électorales, une révision qui doit intervenir normalement à partir du 1er octobre de cette année, c’est-à-dire dans moins de 6 mois ; la poursuite judiciaire à l’encontre de ceux qui sont acteurs et commanditaires des actes de violences que les citoyens et militants guinéens ont subis lors de nos manifestations politiques pour l’organisation des élections législatives, et l’indemnisation des victimes des actes de violences »,

 

A Souligner que l’opposition parlementaire menace de reprendre ses manifestations de rue. Elle demande par ailleurs le respect, à la lettre, des engagements de tous les acteurs politiques ayant signé cet accord du 3 juillet 2013. « Il ne sera pas question pour nous de croiser les bras et de laisser une fraude s’installer », a-t-il dit

 

Parlant d’un éventuel couplage des élections locales à la présidentielle de 2015, le président de l’UFC a fait savoir ceci : « Nous ne sommes pas prêts à aller aux élections présidentielles de 2015, alors que nous aurons au niveau de nos collectivités des personnes qui ne sont pas l’émanation de ces classes populaires et qui sont des personnes nommées en toute illégalité et en toute illégitimité pour baliser le chemin de la fraude ». Pour l’opposition, cette démarche vise à rendre crédibles les prochaines échéances électorales.

 

Source :L’indépendant

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