La sortie du ministre d’Etat, conseiller personnel du président Alpha Condé, M. Tibou Kamara dans l’émission “On refait le monde” de Djoma Media, critiquant la prise de position du président de l’assemble nationale dans l’affaire de détournement présumé de 200 milliards NFG par la ministre Zénab Nabaya, n’a pas été du goût de tout le monde.
La première réaction est venue de Makanéra Kaké qui a indiqué que la position d’Amadou Damaro Camara dans cette affaire correspond à celle de la majorité des guinéens.
“Je voudrais dire au ministre d’État que la position du président de l’Assemblée nationale est la position de la majorité des guinéens et je crois que c’est la position la plus réaliste aussi.
Pour être cohérent honnête logique et sincère, un gouvernement ne peut pas savoir ce que chacun des ministres fait à l’intérieur du bâtiment qu’il occupe dans ses services, dans sa fonction. C’est pourquoi quand le président de la république nomme quelqu’un, il y a un inspecteur au niveau du département, il y a le contrôleur financier mais il y a des inspecteurs au niveau du ministère des Finances et il y a des inspecteurs d’État qui viennent inspecter.
Si maintenant il y a des journalistes qui font une dénonciation et que le gouvernement s’en presse de faire un communiqué pour soutenir la ministre cela donne l’impression que le gouvernement est en train de s’unir contre le peuple parce que si les journalistes disent que l’argent est détourné ce n’est pas l’argent des journalistes. C’est l’argent du peuple.
Donc ce communiqué du gouvernement ne devait pas être. Le rôle du gouvernement c’était de mettre en branle les institutions du pays pour faire des enquêtes pour que la vérité apparaisse. Mais pas de dire qu’il faut poursuivre des gens, être juge et partie à la fois”, a confié le député aà notre confrère mosaiqueguinee.com, ce jeudi 25 février 2021.
A rappeler que l’Honorable Amadou Damaro Camara, avait déclaré n’avoir pas apprécié le communiqué qui, selon lui, « est une immixtion dans le travail du pouvoir judiciaire ou une prononciation avant l’établissement des faits”.
Gbassikolo.com