Si l’Histoire sert à quelque chose, c’est d’abord à ouvrir les yeux !
Messieurs les confusionnistes sociétaires de Pottal
Vous êtes spécialisés dans la victimisation ! Vous persistez à faire commerce de la Haine, pour faire exploser le pays. Nous devons, patriotiquement vous remettre en mémoire plusieurs faits que vous tentez maladroitement d’occulter car, qu’est-ce qui vous prend de ne jamais évoquer :..
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1- Le pogrom (génocide), déclenché contre l’ethnie malinké le quatre juillet 1985, qui avait commencé par des arrestations violentes à travers tout le territoire (gouvernorats, préfectures, sous-préfectures, etc.) et au cours de ce ratissage ethnique, huit cent cinquante (850) citoyens étaient des éléments civils ; plus de neuf cents (900) des militaires et paramilitaires ; un (1) Général de division ; deux (2) colonels ; onze (11) chefs de bataillons ; douze (12) capitaines, exécutés sans jugement par un tribunal militaire du CMRN dirigé par le colonel H.T., etc. Des sbires programmés, munis de haches, machettes, marteaux, pieds de biche, ont été orientés sur des cibles pour défoncer, casser, saccager, piller, détruire des maisons, magasins, boutiques, kiosques, ateliers, PME, pharmacies. C’était clairement un vaste complot ourdi contre l’ethnie malinké dont les membres étaient désignés « branches pourries » ; ce fut en ces circonstances, qu’un haut responsable (Alsény Fofana), avait déclaré publiquement : « cette fois, nous exterminerons l’ethnie malinké en Guinée ! si nous avons besoin de la semence, nous irons en chercher en République du Mali ». Plus de deux mille morts (2000), ou handicapés à vie, avec pillages ou détournements de leurs biens (parcelles, maisons, camions, tracteurs, voitures, etc.). Près de dix ans d’un calvaire dont plus personne ne parle, comme si c’étaient des cafards qu’on avait écrasés ! Je vous passe pour le moment les détails sur les incarcérations, les tortures morales et physiques, aux 32 escaliers du camp Alpha Yaya et ses cellules où ce sont les miraculés qui survivaient au bout d’une semaine de diète noire. Notez que les détenus avaient été regroupés nus comme des vers de terre ! Pères et mères de familles se retrouvaient nez à nez avec leurs enfants adultes…
2- Plus de Cinq cents morts (500), et des milliers de blessés, pendant l’agression du 22 Novembre 1970 et toujours aucun projet de loi à l’AN pour faire de cette date non seulement un jour férié, mais de commémoration et de recueillements pour ceux qui ont sacrifié leur vie pour défendre la patrie. C’est forcément donc, une volonté manifeste de votre part, de tenter de falsifier notre histoire. Vous essayez de vous accaparer de la date combien historique du 28 Septembre or, en 2009, la marche n’avait absolument pas été autorisée d’une part, et d’autre part, les commanditaires malhonnêtes ont bel et bien empoché des milliards qu’ils n’ont jamais reversés aux vraies victimes conditionnées et flouées sur toute la longueur.
3- Vos histoires des années cinquante sont fausses sur la Guinée, ainsi que tous les chiffres que vous fabriquez sans arrêt comme de la fausse monnaie. Par exemple, de nos jours (2017), avec douze millions d’habitants, il n y a même pas trois mille prisonniers en Guinée et toute la population de Conakry en 1958 étant de cinquante mille hts, et toute la Guinée au moment de l’indépendance ne faisant même pas deux millions, vous avez menti sur tous les chiffres que vous manipulez sans cesse et que vous déposez chez vos complices d’Amnesty à Londres. Pour avoir cinquante mille prisonniers, un pays doit compter au moins cinquante Millions d’habitants (50 000 x 1000).
Il faut que vous cessiez de travestir notre histoire au nez et à la barbe des guinéens ; vous avez profité d’un boulevard ouvert depuis les années cinquante, que nous allons refermer maintenant parce que vous êtes en train de le transformer en autoroute.
Votre mémorandum, auquel a collaboré le collectif contre l’impunité en Guinée (CCIG), montre définitivement aux opinions nationales et internationales la dangerosité haineuse de votre mémoire victimaire et sélective.
Oumar Cissé de Bma
00 337 51 36 89 60
Paris, le 18 Septembre 2017