Présidentielles 2015 : L’heure n’est plus aux soutiens indéfectibles, mais à la situation des responsabilités !

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keitaLes Présidentielles du 11 Octobre 2015, fussent-elles des sélections de la CENI en faveur du Grimpeur Alpha CONDE ; l’heure n’est plus aux soutiens indéfectibles et aveugles dans une anormalité alarmante à  ceux qui ont failli à l’objectif final, qui était celui de  gagner le scrutin auquel ils ont participé, en tant que candidat.

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Car, Alpha CONDE n’est pas le seul architecte de sa désignation. Ces adversaires restent autant que lui  comptables de son sombre succès, à faire avaler des pilules de poison. 

Cependant, un article signé, « Les Fédérations de l’UFDG de l’extérieur », sans information des membres, ni consensus dudit, fait cas de « soutien indéfectible à Cellou Dalein DIALLO, Président de l’UFDG et annonce par l’occasion,  « se plier à toutes décisions ou consignes émanent de son cabinet », et ce, d’après ce que j’ai cru comprendre,  même si elles nous mènent vers des chemins sans issues.

L’occasion donnée à la culture du ‘’moi et du surmoi’’, qui ont enfanté à leur tour, le fameux « Touche pas à mon Poste ou Touche pas à mon Président », a rendu sacrée l’inversion de la Pyramide de proposition et d’action au sein de l’UFDG.

J’attire l’attention des auteurs de cet article sans concertation, sur leur faillite à leurs responsabilités. Faire la fine bouche et ramer dans un éternel silence, pour  prendre la tronche comme un observateur des dernières heures d’un condamné, serait une faute morale  et une offense grossière à l’endroit de nos mandants.

C’est pourquoi, je martèle ce message pour ne pas avoir cette attitude surréaliste et observer cette mécanique de manipulations, aller à la négation pure et simple de nos droits au sein de notre grand parti, l’UFDG.

Sur le chemin de conquête du pouvoir, nous avons fabriqué de petits dictateurs et avons mis au-dessus de nos têtes pour exécuter leurs desseins, sans jamais pouvoir s’exprimer. Ces genres de déclarations, sans consultation, ni association, ni compte rendu, impliquent tout le monde dans une décision sans leur consentement. Faut-il rappeler tout le temps à ces derniers, que le rôle d’un responsable dans un collège, c’est d’associer sinon avertir ?

L’expression dans une entité politique est l’enseignement primaire de ceux qui y entre et qui sont appelé alors, par la même occasion à faire avancer l’Institution par le respect de tous les camarades.

Tout de même, quand une élection se perd, on se doit de situer les responsabilités. Et ce, pas seulement au plus haut niveau, même si la vacuité de ce dernier a surplombée toute la pyramide pour l’affaisser au soir du 11 octobre. On aura vécu les mensonges des uns et la franchise de certains.

Donc il est de notre devoir de responsables, de :

       –  Veiller à ce que les instances du Parti ne soient des mouvements de soutien à une personne, mais des organes régulateurs et d’indicateurs d’avenir ;

      – Faire en outre le diagnostic éminemment et dans l’urgence, pour situer les responsabilités et voir comment changer les failles de nos stratégies ;  au lieu de continuer à acclamer de discours et de répéter des paroles devenues incantations comme des perroquets.

 Car une stratégie qui ne gagne pas se change.

 

Mohamed Lamine KEITA

Chargé de Communication de la Fédération UFDG / FRANCE

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