Quand, sous l’emprise de la haine, des mercenaires de la plume escamotent un débat d’intérêt national !

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Évaluation de l'article

Par erreur de notre part, nombreux sont nos fidels lecteurs qui n'ont pu réagir à la contribution de M. S. Kobelé Keita. Par souci d'équiter, nous publions à nouveau ce texte….Merci de la compréhension.

La rédaction

Ce qui m’a toujours  fait  plaisir,  et m’a toujours encouragé dans ma quête de la vérité historique, c’est que mes écrits ne laissent personne indifférent ; ils satisfont les jeunes qui n’ont pas vécu le passé ; ceux-là  me le disent ou me l’écrivent ; il en est de même des  cadres honnêtes et patriotes,  maîtrisant parfaitement les faits expliqués et replacés dans leur contexte véritable ; ils  dérangent par contre   les ennemis historiques  et les ennemis conjoncturels d’Ahmed Sékou Touré , qui se complaisent dans le mensonge, le dénigrement, des invectives et des injures,

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grossières qui ont fini par banaliser la cause qu’ils défendent aveuglément et effrontément. Question d’éducation de base, dirait un sage africain !

 

Les ennemis historiques

Opposés à tous les régimes,  ils sont les  plus caustiques, les plus subjectifs, les plus haineux des critiques, dans leurs feuilles de choux,  les plus hostiles  à toute unité nationale et qui ne se  satisfont toujours pas des assassinats  de juillet 1985,  dont ils étaient des  complices actifs. Ce sont eux qui, avec les services secrets étrangers qu’ils continuent de  servir bêtement,  ont mis  les autorités guinéennes de l’époque le dos au mur.  Heureusement qu’ils font partie des mercenaires de la plume en voie de disparition… ; Nous les espérons malgré tout,  au débat national en Guinée,  pour mieux les situer, sans conséquences judiciaires, parmi les éléments constitutifs suivants : 

 

1- Des Guinéens dont les parents ont perdu, suite à  l’application effective  de l’arrêté du 31 décembre 1957, tous les avantages et privilèges que leur procurait la chefferie de canton,  instrument d’exploitation et d’oppression  des paysans,  utilisée  par les  autorités coloniales  lors des élections,  pour n’élire, jusqu’en 1954,   que des hommes politiques guinéens qui ne remettaient pas le système colonial  français en cause. Une suppression, neuf ( 9 mois) avant le référendum du 28 septembre 1958, qui a permis la victoire du « Non », donc la libération effective de la Guinée de  toute domination étrangère.

 

2- Des cadres de certaine localité de la Guinée, dont les parents furent arrêtés et condamnés au lendemain  de l’indépendance, pour leur participation avérée à la persistance de l’anthropophagie dans ces agglomérations. En général, ceux-là font partie des diaspos de la première heure ; de vrais gâteux, sectaires et susceptibles, qui aiment ressasser les analyses inconsistantes et mensongères. Ils  sont les plus déterminés et les plus réfractaires  à toute  évocation positive de la première République, à plus forte raison de la ‘’troisième’’,  Alpha Condé étant devenu leur bête noire depuis qu’il a déclaré qu’il prend la Guinée là  où Ahmed Sékou Touré l’a laissée.

 

3- Enfin, ceux des intellectuels  ethnocentriques  dénoncés en 1976, ou  leur progéniture, par Ahmed Sékou Touré dans des discours  bien documentés  et d’une actualité étonnante,             et appuyés, à l’époque, par des déclarations d’éminents cadres patriotes de la même région, abondamment diffusées  par le journal Horoya-hebdo.

 

Les ennemis conjoncturels

 

    Ils se composent, en général,  de  la  progéniture  des cadres accusés d’être de la cinquième colonne et de sa ‘’queue’’ extérieure, et qui étaient, pour la plupart, avant leur arrestation, les privilégiés de la Première République, donc victimes du « système répressif » qu’ils avaient mis en place: membres du Bureau Politique National, du Comité Central du PDG,   des  gouvernements successifs depuis le 9 mai 1957,  ambassadeurs, gouverneurs, députés,  hommes d’affaires  évoluant dans des clans réciproquement hostiles, etc. .

 

Mon actuel  article, qui a choqué  ces ennemis de la vérité historique,  hostiles à tout débat contradictoire susceptible  de provoquer des révélations gênantes, est intitulé : « Il faut sauver la Guinée du multipartisme désintégrateur : Mon point de vue ».

 

Je croyais  avoir ouvert un débat politique intéressant,   d’où sortiraient des solutions ou propositions enrichissantes pour les décideurs  et les  législateurs. Malheureusement, j’ai encore choqué  les deux types indécrottables  des ennemis  d’Ahmed Sékou Touré qui, au lieu de nous donner leur point de vue, se sont sentis ridiculisés , leurs  réflexions et analyses coutumières n’étant plus lues par les jeunes, qui  n’ont donc plus d’impact sur ceux  qui n’ont pas vécu les faits habituellement falsifiés pour les besoins d’une cause perdue. 

Comme je l’ai écrit dans mon Facebook, je remercie tous ceux qui m’ont encouragé à poursuivre mes travaux de recherche,  pour les mettre au bon niveau d’information  et je leur promets qu’aucune  menace, aucun dénigrement, aucune tentative de corruption ne me détourneront  de cette noble  voie qui ne peut être  empruntée  que par des patriotes honnêtes,  sincères et déterminés à contribuer à une réconciliation vraie et définitive des Guinéens qui, seule , amènera une paix  ‘’éternelle’’.

       

‘’Notre’’  père, l’un des 3 vice-présidents du Bloc Africain de Guinée (BAG),  a dit un jour, au cours d’une réunion de famille, que tous ses « enfants doivent mourir débout ; qu’aucun d’eux ne doit donc se prostituer pour obtenir un poste de travail ou de responsabilité ».

 

Ce serment, tous  le tiendront, quoi qu’il en coûte.

Conakry, le 20 Décembre 2014

Sidiki Kobélé Keita / 664 21 11 78; ou 655 58 93 80.

Email : sidkobe@yahoo.fr

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