Retrait des licences des principaux groupes privés de presse en Guinée: une avalanche d’indignations, de condamnations et d’inquiétudes…

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La décision des autorités guinéennes de retirer leurs agrements aux principaux groupes privés de  presse, notamment FIM Fm, Djoma Médias et HADAFO, a provoqué une avalanche d’indignations, de condamnations et d’inquiétudes des acteurs socio-politiques et autres professionnels de la corporation.

Nous vous en avons selectionneés quelques unes…:

Pour Oumar Sylla dit Foniké Manguè, coordinateur du FNDC,

« Le Rubicon vient d’être franchi. Le CNRD vient de commettre une faute impardonnable… cet acte est le signal d’une dictature naissante.

Aux militants pro-démocratie de notre pays, je pense désormais, on a qu’un seul choix, c’est de se battre pour nos libertés, se battre pour la démocratie. (..) levons -nous, mobilisons -nous et mettons nous en ordre de bataille pour faire face à cette dictature naissante. ».

Pour Cellou Dalein Diallo, leader de l’UFDG en exil, « c’est un jour triste et sombre pour la liberté de la presse en Guinée, une autre manifestation de la folie liberticide de la junte dans l’unique dessein de faire taire toutes les voix dissonantes, notamment celles qui dénoncent la corruption des dirigeants, la restriction des libertés, et surtout la volonté désormais assumée de reporter aux calendes grecques le retour à l’ordre constitutionnel».

Selon le Directeur de la Radio FIM FM Talibé BARRY, le brouillage des ondes depuis novembre 2023 n’était que la première étape d’exécution du projet d’extinction des médias.

(…) Nous avons vu un beau matin que notre émetteur est brouillé. C’est ce qui prévaut jusqu’à date et même dans le Numéro Mirador de ce matin, Lincoln donnait l’alerte pour dire qu’il a appris qu’on s’acheminerait vers le retrait de nos agréments. Honnêtement, plus rien ne me surprend. Peut-être que le brouillage n’était qu’une étape et que le clou qui mettait fin à l’existence légale de nos médias devait venir. On est dans la ligne de mire des autorités de la transition ».

Pour  Aboubacar Condé, directeur de l’information de à Djoma FM, „ personne ne peut expliquer ce qui s’est passé entre-temps, parce que ce que je sais, ces médias dont on a annoncé le retrait des agréments, ce sont des médias qui sont en règle face à la loi face aux instruments légaux installés dans notre pays. Nous sommes surpris, abasourdis, stupéfaits, dépassés par la nouvelle“..

Les Forces sociales de Guinée (FSG)  estiment que „ L’acte est inédit dans l’histoire récente de la Guinée. C‘est un signe fort d’aveu d’impuissance des autorités actuelles à faire face aux défis de liberté, de rassemblement et d’amélioration des conditions de vie des Guinéens dans la diversité Républicaine.“

 

Nous y reviendrons.

 

Gbassikolo.com

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