Un jeune guinéen âgé de 23 ans demandeur d’asile de son état, a été criblé de balle par la police ce samedi 01 août à Bonn en République fédérale d’Allemagne…
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Tout serait parti d’une banale « dispute autour d’un sachet de lait entre deux demandeurs d’asile d’origine guinéenne», raconte un témoin oculaire à notre confrère Bild Zeitung. La dispute aurait soudainement dégénéré et le compatriote âgé de 23 ans se serait alors emparé de deux longs couteaux de cuisine et aurait grièvement blessé son compagnon de 27 ans au poignet et au doigt. Alertée par les voisins, une unité spéciale de 50 policiers (qui avaient probablement pensé une attaque de l’extrême droite), a immédiatement encerclés les lieux. Selon notre confrère, "au bout de plus de deux heures et demie d’infructueuses négociations" pour qu’il désarme, le jeune guinéen aurait alors sauté de sa fenetre au deuxième étage et se serait dirigé vers les policiers qui auraient vainement tenté de le « neutraliser » à l’aide d’un vaporisateur de poivre de Cayenne. C’est ainsi que les policier ont ouvert le feu, le touchant « aux bras, pieds et fesses » pour selon elle, « éviter qu’il ne blesse d’autres personnes ».
Selon ce policier dont les propos furent corroborés par un médecin : « Aucun des organes vitaux n’a été touché. Sa vie n’est donc pas en danger ». Cependant, selon Djemory Kouyaté que nous avons eu au téléphone, "une balle l'a atteint à la gorge. Le malheureux compatriote est interné dans un hôpital de Bonn où il est admis aux soins intensifs. Il est dans un coma artificiel mais sa vie n'est pas en danger".
Joint au téléphone par notre administrateur, un compatriote qui a requis l’anonymat, a déclaré que ce jeune guinéen présentait des signes d’instabilité psychologique depuis un certain temps. Je pense que l’issue incertaine de sa demande d’asile y est pour beaucoup dans la dégradation de son état », a confié ce témoin.
A noter que depuis Avril 2014 la maison de retraite St. Paul à Bonn (lieux de cet évènement tragique) a été désaffectée et transformée en un centre d’accueil pour demandeurs d’Asile. Plus de 200 personnes provenance de 14 pays y vivent dans un espace confiné mais paisiblement.
Nous y reviendrons
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