Un mot de 7 lettres convoité par 7 opposants

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Pouvoir, un mot de 7 lettres qui est convoité par 7 candidats guinéens. 2015, une année dont la somme des chiffres donne (8) huit (2015= 2+0+1+5=8), met sur scène huit candidats pour le contrôle de l’appareil de l’Etat. Quelle synchronicité ! Quelle coïncidence !

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Election de 2015, est-ce une élection de toutes les coïncidences ? Est-ce de simples hasards ? Comme le disait l’autre : «  Le hasard étant un effet connu d’une chose inconnue », ma modeste qualification scientifique m’interdit énergétiquement de m’aventurer sur la voie du hasard : piste très glissante et très controversée. Car, comme Albert Einstein, je suis convaincu que « Dieu ne joue pas aux dés ». Les limites de la poussée de l’imagination de l’homme, l’amènent souvent à considérer l’inexpliqué ou l’incompréhensif comme un hasard ou un fait providentiel.    

 

De 24 candidats en 2010 on passe à 8 candidats en 2015. En cinq ans, on réduit le nombre  du tiers. Que s’est beau la politique exercée par un intelligent politique! La politique, certes un mot féminin, mais il faut être d’une intelligence hautement masculine pour réussir à passer de ce mot féminin à ce mot masculin ‘’pouvoir’’. La bonne politique donne le pouvoir et le pouvoir se gère avec la bonne politique. Bref, le pouvoir se cherche et se gère avec la bonne politique. Sans la politique, on existe simplement sur terre. Avec la politique, on existe et vit sur terre. J’ai une certitude mathématique que la politique ne dépend pas de l’homme, mais ça dépend de sa position sociale. On commence à faire la vraie politique, le jour où on commence à devenir important. Faire la politique et faire faire la politique, c’est ça la politique ! L’homme important fait la politique et fait faire la politique.

 

Est-il difficile de réaliser qu’avec la mauvaise politique le nombre de candidats guinéens pouvait passer de 24 à trois fois plus, au lieu de 24 à trois fois moins ? Insensé, est celui qui ignore que la bonne gouvernance divise le nombre de candidats et que la mauvaise gouvernance multiplie le nombre de candidats. Je traite également d’insensé celui qui jette les fleurs sur l’ethnie et d’intelligent celui qui  jette  les fleurs sur les œuvres de l'homme.

 

Pour finir, je pense et dis ceci : Moi j’estime que les candidatures à la magistrature suprême sont inversement proportionnelles au bilan : Pour un bilan croissant, une candidature décroissante. Pour un bilan décroissant, une candidature croissante. Il était donc prévisible que nous passions de 24 candidats à 8 candidats.

 

Pr. Guillaume Hawing  

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