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Le coordinateur du forum des forces sociales de Guinée a été mis aux arrêts très tôt ce matin du 19 février 2025 aux environs de 4 heures du matin, a appris gbassikolo.com de source familiale.
Selon son épouse, des hommes encagoulés, sont entrés dans leur cour et ont intimé les occupants d’ouvrir les portes. Face à leur refus d’obtempérer, ils ont alors brisé les plafonds à partir de la terrasse avant de s’introduire au salon. « Ils ont ligoté mon époux devant sa mère, ses sœurs et nos enfants, avant de l’embarquer dans un des véhicules V8 », précise Mme Sacko.
Ce kidnapping de Abdoul Sacko, un leader d’opinion, semble être une escalade inquiétante dans une série de disparitions forcées en République de Guinée. Les détails de l’incident, notamment les hommes encagoulés et armés, l’utilisation de véhicules blindés, et la méthode brutale de pénétration dans la maison, révèlent une opération bien orchestrée et menée par des individus apparemment organisés.
Selon l’avocat de M. Sacko, Me Almamy Samory Touré, des menaces avaient déjà été proférées contre Abdoul Sacko avant cet incident, ce qui rendait cet enlèvement presque prévisible. : «On s’attendait à ça parce que nous avions déjà déposé une plainte pour menace de disparition forcée au niveau du procureur de Dixinn, je crois qu’il a transmis le dossier aux services compétents pour mener des enquêtes. Mais on s’attendait à cela parce que Abdoul Sacko recevait des menaces à tout moment…», indique l’avocat.
La situation semble grave, et l’absence d’une réponse claire et rapide des autorités compétentes, notamment la police et la gendarmerie, complique encore plus l’enquête. Pour de nombreux observateurs, le contexte politique et social de la Guinée, avec des tensions croissantes entre les autorités et des figures d’opposition constitue un facteur déterminant dans ces actes de violences récurrentes.
L’incertitude autour de la sécurité de personnes comme Abdoul Sacko soulève des inquiétudes croissantes parmi les défenseurs des droits de l’homme et les militants politiques. Il est essentiel que les autorités guinéennes agissent rapidement pour retrouver les responsables et garantir la sécurité des leaders d’opinion dans le pays.
Nous y reviendrons !
Gbassikolo.com
« QUI …pouvait penser il y a seulement 4 ans qu’ un petit groupe de soldats analphabètes pouvait diriger et se maintenir au pouvoir en Guinee par la terreur ? »
Mr Soumah ,
LES GUINEENS !
SEULS NOUS GUINEENS en sommes capables .
Le peuple martyr de Guinée ne mérite pas ses leaders politiques « invertébrés » qui n’ont toujours pas compris que seule la lutte armée permettra de trouver une solution politique à l’impasse dans laquelle se trouve le pays.
Nous sommes en 2025. Qui pouvait penser il y a seulement 4 ans qu’un petit groupe de soldats analphabètes pouvait diriger et se maintenir au pouvoir en Guinée par la terreur ?
Les heritiers du PDG ne sauraient employer de methodes qui ne soient pas celles du PDG. Vous etes avec la refondation (revolution) ou c’est l’exil (CDD, Sidya, etc.), l’enlevement suivi de detention a la maison centrale pour les chanceux (Aliou Bah, Abdoul Dacko peut-etre), la disparition (Fonike Mengue, Billo Bah, Habib Marouane Camara) ou encore l’extermination pure et simple (Sadiba Coulibaly). Tout ca risque de se finir au Mont Kakoulima. Encore une fois.
Destination inconnue ? Non ils sont tous détenus à KASSA, le dictateur DOUMBOUYA et son entourage ecraserons toute personne qui se mettra sur leur route, surtout avant qu’il n’organise une mascarade électorale et se déclare président…