On le sait, depuis novembre 2013 le gouvernement guinéen et La société financière internationale (IFC), filiale de la banque mondiale dédiée au secteur privé, avaient conclu un accord de conseil, pour améliorer la performance d'Électricité de Guinée (EDG). Selon les termes de cet accord l'institution s’engage à aider le gouvernement à « identifier un opérateur privé qualifié » en vue de lui attribuer un contrat de gestion de la compagnie nationale de distribution d'électricité. C’est désormais chose faite…
{jcomments on}
C’est du moins ce qu’a révélé jeune Afrique économie dans sa livraison de ce lundi 27 avril. Selon notre confrère en effet, le groupe français « Viola » a remporté le contrat de gestion de la société publique Électricité de Guinée (EDG). « Plusieurs fois repoussée, la signature finale doit avoir lieu dans les prochaines semaines en présence du chef de l'État, Alpha Condé, et du ministre de l'Énergie et de l'Hydraulique, Cheick Taliby Sylla » pouvait-on lire dans les colonnes de notre confrère.
De source proche du Ministère de l'Énergie et de l'Hydraulique ce contrat de quatre ans doit « améliorer les performances d'EDG et participer à la mise en œuvre d'un plan de redressement de 1,53 milliard de dollars (1,44 milliard d'euros), principalement financés par des institutions de développement, dont la Banque mondiale ».
A noter que Veolia est déjà présent dans l'électricité au Gabon, où il possède 51 % de la Société d'énergie et d'eau du Gabon (Seeg) et son contrat de concession, qui s'achève en 2017, revèle notre confrère.
A rappeler enfin la faiblesse du secteur de l'énergie fait partie des principaux obstacles à la croissance économique de la Guinée. « L'accès à l'électricité est très faible : 17 % dans les zones urbaines et 3 % dans les zones rurales », selon un rapport de Banque mondiale. Ces problèmes sont essentiellement liés à la mauvaise performance d'EDG. La compagnie nationale souffre de différents problèmes, notamment au niveau de ses infrastructures.
Les coupures d'électricité, récurrentes en Guinée, ont provoqué en août 2013 de violentes manifestations au cours desquelles le siège d'EDG a notamment été saccagé et incendié. Suite à ces manifestations, la compagnie a signé un contrat de 10 millions de dollars avec le britannique Aggreko afin d'assurer la fourniture de 50 mégawatts pour une durée de six mois, conclut notre confrère.