Le Général Lansana Conté et le CMRN: 39 ans après le 3 avril (Par Abdoulaye Condé)

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Ce mercredi marque l’an 40 de l’irruption, pour la première fois, de l’Armée sur la scène nationale Guinéenne avec à sa tête, un certain Colonel Lansana Conté.

24 durant, cet officier supérieur et le 03 avril accueillis dans la liesse populaire partout en Guinée, ont eu droit à tous les honneurs mais aussi à toutes les flatteries, exactement comme le PDG-RDA et le Président Ahmed Sékou Touré, pendant les 26 premières années de l’indépendance.

Mais, 16 ans après le décès et la chute du régime, le 22 décembre 2008, de son HOMME, le Général Lansana Conté, le 03 avril ne semble plus représenter un événement. Autres temps, autres mœurs.

Une semaine, après le brutal décès du Président Ahmed Sékou Touré à Cleveland aux États-Unis annoncé par le Premier ministre, feu Dr Lansana Béavogui dans un timbre effondré par la douleur, le mardi 26 mars 1984, « la Voix de la Révolution » réveille à nouveau les Guinéens, ce mardi 03 avril 1984 à 06 heures du matin, avec un autre événement entonné par la fanfare militaire suivie quelques minutes seulement de la lecture d’un Communiqué, sur un ton martial par un officier alors inconnu du grand public, annonçant la prise du Pouvoir par L’Armée Guinéenne sous la bannière du CMRN (Comité Militaire de Redressement National).

Dans ce Communiqué N°1 de prise de Pouvoir, bien rédigé au contenu clair, précis et structuré, le capitaine Facinet Touré, la cinquantaine tout comme le colonel Lansana Conté et la plupart des capitaines du CMRN, plutôt belle voix, à la lecture facile et captivante, commence par brièvement rendre hommage au Président Ahmed Sékou Touré : » Peuple de Guinée, c’est dans une grande ferveur que tu viens de conduire à sa dernière demeure l’un de tes fils les plus prestigieux auquel l’Afrique et le monde ont tenu à rendre un hommage mérité.

L’œuvre immortelle d’Ahmed Sékou TOURE aura été de conduire la Guinée à l’indépendance nationale et de faire rayonner notre pays sur le plan africain et international » avant d’enchaîner sur un sévère réquisitoire accusant le régime renversé de tous le maux de la Guinée et de tous les péchés d’Israël :

» Si sur le plan international son œuvre a été couronnée de succès, il n’en est pas de même sur le plan interne où, sous l’influence de ses compagnons de lutte malhonnêtes et sous la pression féodale de sa famille, ton espoir de voir une société plus libre et plus démocratique s’est envolé, brisé par une dictature sanglante et impitoyable qui a broyé ta lumineuse espérance.

PEUPLE DE GUINÉE!

Alors que tu n’as même pas séché tes larmes, une âpre lutte s’est engagée pour sa succession parmi ses compagnons de lutte aux mains tachées de sang de tant d’innocents, ses compagnons dont la seule ambition est d’assouvir leurs intérêts personnels » et de conclure par l’événement principal du jour :

» Ton armée nationale, celle qui t’est toujours demeurée fidèle et loyale et qui a toujours partagé tes peines, a décidé de prendre en mains, les destinées du pays pour éviter à l’avenir toute dictature personnelle et sanglante qui broie ses propres fils.

C’est le lieu et le moment de nous incliner respectueusement devant la mémoire de tous ceux qui ont perdu la vie durant ces 26 années d’un pèlerinage douloureux dont le seul tort 7est d’avoir exprimé leur opinion sur l’avenir du pays.

C’est pourquoi, un Comité Militaire de Redressement National a été institué pour garantir les bases d’une nouvelle démocratie fondée sur le respect des droits de l’homme et des libertés individuelles où tous les Guinéens seront égaux en droits et devoirs.

En attendant de prendre d’autres dispositions éventuelles, le CMRN décide :

  • Le Gouvernement de la République est dissous
  • l’Assemblée Nationale est dissoute
  • La Constitution est suspendue.
  • Les Commandants de Régions Militaires feront office de Gouverneur de Région dans leurs zones respectives
  • Pas de travail, pas de marché, pas de circulation jusqu’à nouvel ordre.
  • Un couvre-feu est instauré de 22h à 06h du matin sur l’ensemble du territoire national.

Vive le Glorieux Peuple de Guinée

Vive l’Armée Guinéenne

Vive la République !

Le CMRN ».

La sentence est dite, le régime de la République Populaire Révolutionnaire a vécu, il est renversé sans effusion de sang. Presque. La seule victime a été le commandant Sidiki Condé, à l’époque commandant du Camp Alpha Yaya Diallo qui a voulu s’opposer au coup d’état.

Alors que les Guinéens, en liesse partout à l’intérieur du pays et à l’étranger, célèbrent dans les rues le changement de régime détruisant au passage les innombrables panneaux aux slogans du Parti-Etat et du Responsable Suprême de la Révolution, les militaires, nouveaux Maîtres du pays, procèdent à l’arrestation des dignitaires du régime déchu et des membres de la famille du défunt Président.

Le 05 avril 1984, à partir de l’usine militaire où ils avaient érigé leur Quartier Général, les principaux officiers de l’armée Guinéenne définissent l’appareil dirigeant du nouveau régime sous la présidence du Colonel Lansana Conté qui devient ainsi le nouveau Président de la République, Chef de l’État, Président du CMRN. Conformément à un passage d’un des nombreux communiqués de prise de pouvoir dénonçant « le culte de la personnalité « , un Gouvernement essentiellement militaire, ( répartis entre tous les départements hérités du régime précédant sauf celui des FAPA) a été formé avec à sa tête, le Colonel Diarra Traoré, Premier ministre, Chef du Gouvernement.

Le nouveau régime enterre l’étatisme du PDG, proclame le libéralisme économique et la liberté individuelle, ouvre les prisons et libère les détenus dits politiques dont le Commandant Abraham Kabassan Keïta ancien ministre du régime défunt réhabilité ministre dans le nouveau régime.

Mais, cette première équipe du nouveau régime est rapidement minée par des contradictions internes sur fond de rivalités personnelles exacerbées notamment entre d’un côté, le groupe du Premier ministre, Diarra Traoré avec quelques dignitaires comme le capitaine Fodé Momo Camara, ministre de la Coopération, le Chef de bataillon, Sidi Mohamed Keïta, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le Capitaine Sékou Traoré, secrétaire général du Gouvernement etc. et celui du Capitaine Facinet Touré, ministre des affaires étrangères et ami personnel sinon alter ego du Président Lansana Conté, composé du Capitaine Jean Traoré, ministre des mines et géologie, Capitaine Kerfalla Camara, ministre de l’habitat, Capitaine Mamadou Balde, ministre de la fonction publique, Capitaine Abou Camara, ministre du commerce intérieur, Capitaine Oumar Kebe, ministre du commerce extérieur etc.

La crise est si profonde que le Président Lansana Conté et ses proches travaillent discrètement sur une nouvelle structure Gouvernementale visant à réduire le nombre de portefeuilles ministériels et à supprimer la Primature. Quand le Colonel Diarra Traoré, lors d’un conseil des ministres, s’en était fait l’écho en se référant à des articles de la presse internationale sur la question, le Président Lansana Conté, déjà tacticien, a fait balader son Premier ministre en le rassurant : » il ne faut pas écouter les journalistes, ils feront tout pour nous diviser en racontant n’importe quoi, nous devons continuer à être unis, faire notre travail « .

Mais, le 18 décembre 1984, Jour d’arbitrage et du premier tournant du pouvoir militaire, le Colonel Lansana Conté, décide de » couper les branches pourries » lors d’une adresse à la Nation (le tout premier des discours caustiques de son règne) particulièrement cinglante pour le clan du Premier ministre Diarra Traoré rétrogradé au rang de ministre d’état (chargé de l’éducation nationale) statut dans lequel sont élevés ses rivaux sinon ennemis Capitaine Facinet Touré ( ministre d’état aux affaires étrangères et coopération internationale), Capitaine Jean Traoré (ministre d’état, chargé des Mines et Géologie) et Capitaine Mamadou Baldé (ministre d’état, chargé du Travail et de la Fonction Publique ).

Fragilisé par ce spectaculaire limogeage de la Primature et le renvoi du Gouvernement de ses amis officiers, sans doute que l’idée de la tentative du coup d’état avorté du 04 juillet 1985 est née de l’humiliation du 18 décembre 1984.

Cependant, le Président Lansana Conté (élevé au grade de Général de Brigade suite à la tentative de coup d’état reconnu par Amadou Damaro Camara, très proche du Colonel Diarra Traoré au moment des faits) a semblé tirer les leçons des conséquences sociales des évènements du 4 juillet 1985 avec l’exécution sans jugement du Colonel Diarra Traoré et de nombreux autres officiers soupçonnés, à tort ou à raison, d’être impliqués dans le putsch avorté mais aussi des dignitaires de l’ancien régime détenus à Kindia ainsi que des pillages des lieux de commerce et de domiciles de simples citoyens n’ayant aucun lien avec l’ancien Premier ministre sinon l’appartenance à la même région.

Ainsi, pour ne pas s’enfoncer dans les mêmes exactions ou crimes reprochés au régime précédant, le Président Lansana Conté amorce, le 22 décembre 1985, un nouveau virage avec un processus de démilitarisation de son régime en commençant par l’éloignement des officiers membres du gouvernement qu’il estime autant responsables des conséquences douloureuses des événements du 04 juillet que les putschistes eux mêmes. Il a vite compris et à tenu à se soustraire, avant qu’il ne soit tard, de la possible influence négative de certains de ses compagnons.

Notamment les Capitaines Facinet Touré et Mamadou Baldé, relégués ministres délégués à N’Zerekore et Kankan, ainsi que le limogeage pur et simple de leurs alliés du Gouvernement.

Les rares survivants comme Jean Traoré, Alhoussene Fofana ou même ceux qui sont revenus par la suite ont été systématiquement écartés les uns après les autres au fil des ans.

D’autre part, dans la même logique de décrispation avec la région de la Haute Guinée où il s’est fortement lancé dans l’agriculture, le Président Conté organise à Kankan en 1987 la seule Fête de l’indépendance nationale délocalisée durant ses 24 ans de règne.

Quand il a lancé l’initiative, en 1989 (avant le Sommet de La Baule où le Président François Mitterrand a décidé en 1990 de conditionner l’aide Française aux principes de Démocratie) de doter la Guinée d’une nouvelle Constitution autorisant, dans un premier temps, le bipartisme et puis le multipartisme intégral suite à des levées de boucliers, il a encore écarté certains officiers du Gouvernement.

Après l’adoption de la nouvelle Loi Fondamentale, en décembre 1990, il organise et participe à la première élection présidentielle pluraliste de l’histoire de la Guinée en décembre 1993.

À ce titre, Père du multipartisme de la Guinée indépendante, Lansana Conté est effectivement le premier Président élu démocratiquement à l’issue d’un scrutin pluraliste avec la participation de tous les principaux leaders politiques de l’époque (Bâ Mamadou, Siradiou Diallo, Alpha Condé, Jean Marie Doré etc). Mais, pas forcément le premier Président démocratiquement porté au pouvoir en Guinée, ce qui revient au Président Ahmed Sékou Touré arrivé au pouvoir sur la base de son statut de chef ou de leader du parti majoritaire à l’assemblée territoriale en 1958 et non par un coup d’état.

À l’actif également du régime du Président Lansana Conté, la libéralisation et la subvention des médias dans toutes leurs composantes (presse écrite, radio télévision), la liberté et le pluralisme syndical.

Sur le plan économique et social, il a doté la Guinée de plusieurs infrastructures routières, modernisé les bâtiments publics et favorisé l’éclosion et l’épanouissement des initiatives privées.

Ce virage de démilitarisation ou de civilisation du régime entamé le 22 décembre 1985 lui a permis de mieux gérer les événements sanglants des 2 et 3 février 1996 en organisant un procès public pour juger les auteurs de cette tentative qui aurait pu lui coûter la vie avec le bombardement du Palais des Nations où il se trouvait.

Ainsi, comme une forme de manifester ses regrets par rapport au sort tragique infligé aux accusés à tort ou à raison du 04 juillet 1985, face aux auteurs plus violents des événements des 2 et 3 février 1996, le Général Lansana Conté a opposé la clémence sinon la tolérance zéro. Tous ou presque ont été libérés, et a profité, en revanche, pour se débarrasser définitivement des rares officiers compagnons rescapés du 03 avril 1984 dont le lieutenant Colonel, Abdourahamane Diallo, ministre de la défense ou le Colonel Mohamed Lamine Traoré, ancien ministre de l’information et d’autres responsables mis aux arrêts à la Maison Centrale de Conakry.

En Juillet 1996, il démilitarise totalement son régime et relance le poste de Premier ministre, supprimé le 18 décembre 1984.

Il nomme Sidya Touré, Premier ministre, Chef du Gouvernement qu’il révèle aux Guinéens, et forme avec lui un Gouvernement de technocrates avec des têtes d’affiche comme Ibrahima Kassory Fofana ministre délégué auprès du 1er ministre chargé du budget et de la restructuration du secteur parapublic, Dr Ousmane Kaba, ministre délégué auprès du 1er ministre chargé de l’économie, des finances et plan, Cellou Dalein Diallo, ministre des Télécommunications, Transports et Tourisme, Boubacar Barry (à ne pas confondre avec Big-up) ministre de la Pêche, Jean Paul Sarr, ministre de l’agriculture, Almamy Diaby, ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, Zogbelemou Togba, ministre de la Justice, Mady Kaba Camara, ministre Commerce, Industrie et PME, Hadja Saran Daraba Kaba, ministre des Affaires Sociales ou le doyen Cellou Diallo, ministre des Travaux Publics.

Avec ce Gouvernement, il renoue avec les bailleurs de fonds et investisseurs internationaux. Des résultats tangibles sont obtenus sur le plan économique et social.

Cet élan malheureusement sera anéanti par les rivalités internes à ce gouvernement et sa dislocation avec le limogeage d’abord du Premier ministre Sidya Touré en mars 1999 et son remplacement par Me Lamine Sidime et ceux des ministres les uns après les autres.

Ainsi, les années 2000 seront cruciales dans l’exercice du pouvoir. L’arrestation et la longue détention du Président du RPG, Alpha Condé sans jugement, la modification constitutionnelle de 2001, le 3ème mandat de trop en 2003, le refus des réformes politiques rendront difficiles à nouveau les relations avec les bailleurs de fonds notamment l’Union Européenne qui décidera de geler l’enveloppe budgétaire du 9ème FED au régime du Président Lansana Conté pas au mieux de ses formes depuis le déclenchement de sa maladie en 2002 lors d’une cérémonie publique au stade de la Mission.

La démission du 1er ministre, François Lonceny Fall, nommé après le contesté 3ème mandat, les guéguerres et les déchirements au sein du gouvernement sur des dossiers à caractère scandaleux, les scandales financiers impunis, le limogeage du 1er ministre Cellou Dalein Diallo nommé quelques mois après la démission de Fall, l’instabilité Gouvernementale, les crises politiques et sociales à répétition qui ont entraîné la mise en place d’un gouvernement de consensus sous Lansana Kouyaté, Premier ministre, Chef du Gouvernement et de large ouverture avec Ahmed Tidiane Souaré, dernier Premier ministre, Chef du Gouvernement d’un Président éprouvé par la maladie

ont profondément marqué la dernière décennie du Président Lansana Conté et de son régime du 03 avril 1984, mort avec lui le 22 décembre 2008.

40 ans après, on retiendra que le 03 avril 1984 a porté à la tête de la Guinée un officier supérieur patriote dont l’amour pour la Guinée ne souffrait d’aucune ambiguïté. Comme son prédécesseur, il n’avait ni biens ni compte bancaire à l’étranger.

Mais, c’est sous son règne malheureusement que les accusations jamais prouvées de gabegies, de détournements, de pillages économiques et financiers des deniers à des fins de jouissance et d’enrichissement personnel portées contre les dignitaires du Parti-Etat sont devenues des pratiques et réalités vérifiées chez des cadres et hommes d’affaires malhonnêtes, corrompus et véreux qui ont abusé de sa confiance et de son laxisme. En 1997 et 1998, le Premier ministre, Sidya Touré, le ministre de l’économie et des finances, Ibrahima Kassory Fofana et le ministre de la Fonction Publique, Almamy Fodé Sylla ont effectivement sanctionné beaucoup de ces prédateurs jusqu’à la radiation des effectifs de la Fonction Publique.

Mais, le phénomène semble d’ordre mental et culturel que le marasme économique résiste à tous les régimes depuis le 03 avril 1984.

C’est non sans amertume et regrets qu’il avouait publiquement et souvent avoir tout fait auprès des opérateurs économiques épanouis par le régime du 03 avril 1984 pour qu’ils construisent au moins une usine de tomates en Guinée.

En ce Jour de l’an 40 du 03 avril 1984, on constate que son principal artisan ainsi que ses compagnons oubliés ce mercredi d’anniversaire ne sont célébrés nulle part comme jadis. Très peu de cadres et opérateurs économiques Guinéens qui ont construit leur bonheur sur le régime du CMRN se rappellent aujourd’hui du Général Lansana Conté encore moins du parti, le PUP qu’il a fait germer pour continuer à promouvoir la Politique prônée lors du changement de régime en 1984. L’eau a coulé sous le pont. Oui, c’est vrai, rien n’est éternel. Autres temps, autres mœurs.

VEUILLE ALLAH, NOTRE CRÉATEUR, l’accepter le Général Lansana Conté et ses compagnons dans son éternel Paradis. Amen

Abdoulaye Condé

Journaliste

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Jacques
Jacques
11 avril 2024 20:29

Mon AI, on connaît ça se démonte facilement. Ici, c’est autantifier. Les collaborateurs sont indexés.rire il y a eu des menaces de diffusion d’autres si nie ou porte plainte contre X depuis silence radio. Rire

BAMCE
BAMCE
11 avril 2024 10:18

Merci @jacques ! Bonne fête également,

Comme DOUMBOUYA et son ensemble instrumental, tu règle tes comptes avec CDD. Ce film pour adulte dont tu fais allusion, n’est qu’un dupfake, un montage vidéo avec IA (intelligence artificielle), on peut même faire mieux. CDD est très pieux, sage, croyant, responsable, pour tourner des films pour adultes. Les gens (Guinéens) ne sont pas dupe de vos manigances.

Jacques
Jacques
10 avril 2024 21:48

Bonne fête bamcé, le ramadan est bien fini et j’espère avoir ta réponse. Ici c’est Hollywood. Merci.

Jacques
Jacques
9 avril 2024 19:37

Kaou bonne fête de ramadan. C’est films la je ne regarde pas sauf que si l’acteur est une célébrité. Si bamcé est acteur je vais biennnn regarder lol

BAMCE
BAMCE
9 avril 2024 15:11

Merci Kaou Labe,

J’ai pas voulu répondre à @jacques de ses affabulations sur CDD à propos de films pour adultes à cause du Ramadan.

Kaou Labe
Kaou Labe
9 avril 2024 13:34

@Jacques ,
( Juste pour rire )
Êtes vous en âge de regarder des FILMS POUR ADULTES ?
En regardez vous souvent ?
LOL !

Jacques
Jacques
8 avril 2024 21:04

Kaou Labé, oui c’est une réalité que ce pays soit béni mais le peuple je ni crois pas car ce salut doit venir de l’élite mais vu aujourd’hui ceux qui nous gouvernent et ceux qui prétendent nous gouverner , on est pas sorti de l’auberge. Les uns des dictateurs , les acteurs de films pour adultes.

Kaou Labe
Kaou Labe
8 avril 2024 20:20

@ Shams Deen , mon frère, tu dis :  » Que Dieu bénisse notre PAYS …  » Mais , notre PAYS EST BENI des DIEUX ! – Château d’eau de l’ouest africain – Forêt dense – agrumes à profusion – plus grand gisement de fer au monde – Bauxite , Or , Manganèse , Diamant … – accès à l’océan …………. Enfin , TOUT CE QU’IL FAUT POUR DÉCOLLER . Il manque juste L’ESSENTIEL : DES HOMMES BENIS ! A l’avenir mon frère, fais une prière pour LES HOMMES DE CE PAYS . GHOUL , dis plutôt : QUE DIEU… Lire la suite

Jacques
Jacques
7 avril 2024 21:32

Bamcé, laisse CCD tranquille, lui à changer de registre, il s’est reconverti dans le cinéma. Ici, on parle de Conté

BAMCE
BAMCE
7 avril 2024 08:28

@jacques

Je sais que tu ne porte pas Lansana Conte et CDD dans ton cœur mais, reconnaît que Lansana Conte était un patriote. C’est grâce à lui et son patriotisme quon a réussi à matter la rébellion D’ALPHA Condé en 2000, il a défendu l’ensemble du territoire et n’a pas bradé les ressources naturelles du pays à son vivant comme l’on fait ALPHA SATAN CONDÉ, SEKOUBA KONATE ET MAMADY CRIMINEL DOUMBOUYA, tous les 3 là sont venus après CONTE, ils ont trouvé les mines intacts, ils l’on brader aux chinois, Français, Russes,…

Jacques
Jacques
6 avril 2024 20:32

Idem pour la démocratie. Le multipartisme est intervenu dans tous les états africains au même moment, sous l’impulsion des associations et de la société civile. En Guinée, par exemple, ona compter des morts de Lola à Conakry. Conté était la depuis 84 et l’avènement de la démocratie c’est 90. Alors, quand c’est bon c’est moi, quand c’est mauvaise c’est les autres. Sous son règne, les leaders politiques ont été en prison, Bah Mamadou, alpha Condé.les ressources bardées, des unités industrielles démantelées. Je suis passé dernièrement à Mamou, tu sais on attache les animaux dans la cours de la conserverie ????

Shams Deen
Shams Deen
6 avril 2024 04:16

Le Livre Blanc promis par les militaires au lendemain du 03 Avril n’a pu voir jour la simple RAISON que les crieurs publics eternels plaintifs n’avaiunent aucun interet de connaitre la VERITE . A la question posée directement au Président Conté ,la reponse etait sans appel pour ces gens là . Dans tous les cas parmi les redacteurs du dit livre il ne reste qu’un seul en vie encore le journaliste TAHIRE DIALLO qui a par voie de presse solliciter eventuellement une discussion autour du sujet mais il n’y a encore aucun repondant, meme le livre commandté le fameux MEMORIEL… Lire la suite

Jacques
Jacques
6 avril 2024 03:43

Ouï bamcé , après la baule, , il y avait aloha condé, Diallo siradiou, bah Mamadou. Il n’avait pas le choix, ton conté.

BAMCE
BAMCE
5 avril 2024 16:33

@jacques

Je m’inscris en faux, SEKOU SATAN TOURE n’a pas donné l’indépendance à la Guinée. C’est les guinéens qui ont voté non à la question du Général De Gaulle. Il y avait les SAFOUILAYE, BARRY 3,DIALLO TELI, FODÉBA KEITA,…

Last edited 6 mois plus tôt by BAMCE
Jacques
Jacques
5 avril 2024 11:50

Bamcé, c’est grâce à conté qu’on eu la démocratie et c’est sékou qui
nous donne l’indépendance. Voilà, l’esprit bamcé, a toi de voir.

Jacques
Jacques
5 avril 2024 10:56

Bamcé, c’est tjs la même chose. L’esprit bamcé, il à tjrs raison et m’aime pas la contradiction. Ici on parle de Conté. Sékou a son procès aussi : le Camp Boiro dont le plus prisonnier le plus célèbre est Keira Fodéba.

Baren SOUMAH
Baren SOUMAH
5 avril 2024 03:40

@ BAMCE,
Assassiner des citoyens guinéens, sans aucune honte, pour des raisons futiles ou sans raison du tout, est une « tradition » commune aux dirigeants guinéens.
A mon avis, Mamady Doumbouya surpassera tous ses prédécesseurs dans la violence car s’il arrive à se maintenir au pouvoir comme il en a l’intention, nous ne sommes pas à l’abri d’une résistance armée.
La violence des Forces Spéciales, milice personnelle de Doumbouya, ne finira malheureusement que quand une force équivalente lui sera opposée. Et le sang coulera.

BAMCE
BAMCE
4 avril 2024 14:48

@jacques

Le Dictateur c’est SEKOU SATAN TOURE(50 mille morts, des diètes noires au camp boiro,…) , ALPHA SATAN CONDÉ (le géniteur de DOUMBOUYA) ET MAMADY JORDAN CRIMINEL DOUMBOUYA

BAMCE
BAMCE
4 avril 2024 14:42

Bonjour Mr SOUMAH,

Il n’y a pas que les deux premiers
présidents guinéens qui ont régné comme des rois de droit divin et qui ont le droit de vie et de mort sur tous les guinéens. DOUMBOUYA, DADIS et Alpha Condé, c’est pareil, actuellement DOUMBOUYA fait pire d’ailleurs. Cependant, je me dis c’est grâce à Lansana Conte qu’on a eu la démocratie et la liberté, pas plus qu’hier je regardais des vidéos à la prise du pouvoir par Lansana Conte, au camp Boiro, on a ouvert les portes, les témoignages sont tristes et révoltant.

Baren SOUMAH
Baren SOUMAH
4 avril 2024 03:55

Dans cet article, comme dans celui, du même auteur surAhmed Sékou, l’opinion, forcément subjective, et la narration approximative de l’histoire de la Guinée se mêlent dans ce que l’auteur voudrait nous présenter comme une vérité. La réalité est que les deux premiers présidents guinéens ont régné comme des rois de droit divin qui avaient le droit de vie et de mort sur tous les guinéens, qui ont effectivement exercé ce « Droit », et qui ne rendaient de compte à personne en Guinée. Ils n’avaient pas besoin d’avoir de biens à l’étranger puisqu’ils considéraient la Guinée comme un bien familial, une banque… Lire la suite

Jacques
Jacques
4 avril 2024 03:01

Conté, un dictateur, qui à brader les ressources de son pays. A violé les lois de la république en se maintenant au pouvoir.

BAMCE
BAMCE
3 avril 2024 21:09

LANSANA CONTE tu étais un patriote, que ton âme repose en paix Q’Allah t’accorde sa miséricorde et sa Clémence.