L’information étonne plus d’un ! Des coupeurs de route ont braqué un véhicule de transport en commun en début de semaine entre Kankan-Kissidougou, et se sont emparés des échantillons de prélèvements sanguins effectués sur des malades suspects d’Ebola…
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Cette fois-ci ces malfrats sont tombés sur un mauvais coup. Puisque cette prise pourrait leur être très préjudiciable. Joint au téléphone par notre rédaction, un haut responsable de la coordination régionale de lutte contre le virus Ebola dans la région forestière (épicentre de l’épidémie) dit avoir appris cette nouvelle sans donner des détails.
A Conakry, un autre responsable de la coordination nationale de riposte contre Ebola a confirmé l’information, tout en assurant que des dispositions vont être prises pour éviter que des actes similaires ne se répètent dans le futur.
Le virus Ebola se transmet par contact direct entre une personne malade et une personne saine. Les fluides corporelles telles que : le sang, la sueur, les spermes, d’un sujet atteint de la maladie transmet directement le virus mortel, à un sujet non porteur.
Ce responsable de la cellule de riposte note que si ces coupeurs de routes manipulent ces échantillons de sang, ils vont courir de très grands risques d’attraper le virus.
Pour l’heure, ces braqueurs courent dans la nature avec leur butin nocif. Toutefois, cet incident relance de plus belle le débat sur les mesures de sécurité utilisées dans le combat contre l’épidémie Ebola en Guinée.
Bon nombre d’observateurs s’interrogent sur les raisons qui amènent à faire transporter des échantillons sanguins de malades suspects dans des véhicules de transports en commun. Surtout que chaque jour ou presque, on annonce l’arrivée des millions de dollars Us d’aide pour accompagner la lutte contre ce virus qui a déjà arracher plus de 1000 âmes de citoyens guinéens.
Africaguinee.com avec Gbassikolo.com