Remous Rassemblement du Peuple de Guinée/Arc-en-ciel : le paradoxe des revendications

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Depuis la mise en place d’un nouveau Gouvernement en Guinée en ce début de janvier 2016, le Rassemblement du Peuple de Guinée /Arc-en-ciel (RPG/AEC), parti au pouvoir, est traversé par des remous portant notamment sur des problèmes de sous-représentativité de cadres de ce parti dans le Gouvernement, d’après les tenants de cette thèse. On assiste ainsi à un certain nombre de revendications sur cette question de la représentativité se prolongeant sur la vie du parti. Mais à y regarder de près, tout cela n’est-il pas paradoxal !..

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Tout cela ne met-il pas en exergue l’immense qualité d’homme de l’art qu’est le Président Alpha Condé, tant sur le plan de la conduite d’un parti politique que sur celle d’un Etat républicain au service de l’ensemble de ses citoyens, même si les protestataires ne semblent pas s’en apercevoir au prime abord !

Importance du parti : Président Alpha Condé en pointe sur cet aspect

Les protestataires se situent dans la logique d’un rôle fondamental à accorder au parti devant ainsi servir, notamment de vivier pour la composition du Gouvernement. Cela revient à mettre l’accent sur l’importance du parti. Dans cet état d’esprit de valorisation du parti, qui mieux que le Président Alpha Condé n’y attache l’importance qui y sied ! Avant la mise en place du Gouvernement, ne s’est-il pas déplacé dans les locaux du parti pour donner à celui-ci la primeur de ses attentes sur les qualités d’un Ministre RPG/AEC ! N’est-ce pas là une grande marque de considération pour le parti ! Le Président a en effet fait comprendre, en substance, que dès lors qu’on est Ministre, on a un devoir de réussite dans la mission confiée pour le développement de la Guinée ; il a aussi signifié que si l’on est, en plus de la qualité de Ministre, issu du RPG/AEC, on a une obligation d’exemplarité vis-à-vis du parti, ce qui présuppose qu’on connaisse le parti, qu’on ait pratiqué le parti pour l’appréhender dans toute sa dimension. Connaître le parti, c’est notamment savoir ce qu’est un militant RPG/AEC forgé dans la conviction déterminée par la vision du Président Alpha Condé, elle-même plébiscitée par le peuple de Guinée. Il en résulte qu’un militant RPG/AEC est caractérisé notamment par une foi dans l’idéal du parti, un esprit de servitude sans faille à l’égard du parti et de l’Etat républicain qu’il ambitionne légitimement de servir, un sens aigu de l’unité nationale, une constante volonté de dépassement par l’amélioration de ses capacités au travers de formations au contact de la pratique quotidienne ou dans un cadre formel, didactique  (Ecole du Parti, séminaires, etc.), une ouverture sur l’autre, y compris par le panafricanisme notamment. Une telle connaissance du parti se traduira d’une part par un respect du parti et de ses militants, et d’autre part, par le devoir moral incombant à tout militant en charge à des responsabilités républicaines par exemple, de contribuer à restituer en quelque sorte, dans des domaines déterminés, le savoir-faire ainsi acquis aux autres militants aspirant eux aussi à servir la République, imbus de la vision du Président de la République validée par le peuple de Guinée. Par exemple, de jeunes Cadres du parti pourront ainsi, par ce biais, être davantage imprégnés de la servitude républicaine. On pourrait davantage comprendre l’accent mis sur l’importance du parti à partir du parallèle avec une équipe nationale de football par exemple, où les joueurs sélectionnés doivent impérativement venir de clubs de football où ils ont pu faire leurs preuves par l’acquisition au moins des fondamentaux : savoir-faire, esprit d’équipe, de combativité, sens de l’intérêt national, discipline notamment. La formation des joueurs en clubs revêt donc un aspect très important dans la perspective d’intégration d’une équipe nationale. On en revient ainsi à la politique où il n’y a bien entendu pas d’obligation à être membre d’un parti politique pour servir la République, pour constater le caractère paradoxal des revendications de militants mettant en avant le parti pour demander au Président plus de responsabilités nationales, alors que le Président lui-même, de son propre chef, avant la formation du Gouvernement de la République, a demandé (aux Responsables concernés notamment) qu’on s’occupe davantage du parti ne devant de ce fait pas être marginalisé, d’où s’occuper des militants pouvant ainsi bénéficier par exemple de conditions d’acquisition ou de consolidation de fondamentaux leur permettant de servir la République, pas seulement dans l’Administration, mais dans le secteur dans lequel ils ont des prédispositions, comme l’a toujours dit le Président, dans d’autres tribunes, avant même qu’il n’accède à ses hautes fonctions actuelles.

Valorisation du parti: ne pas en avoir une compréhension univoque

L’appel du Président sur l’attention appropriée à accorder au parti ne doit pas être réduit seulement à l’aspect encadrement de militants pour atteindre à la servitude nationale. Le Président connait en effet bien son parti, et s’il a lancé cet appel, c’est aussi pour, notamment, qu’on s’occupe comme il se doit des structures du parti à telle enseigne qu’elle soit davantage consolidées et toujours bien fonctionnelles. Je pense ici aux Sections du parti à l’étranger, et particulièrement à la capacité d’absorption que doit avoir le parti centre en Guinée par rapport aux militants des Sections rentrés en Guinée pour se mettre au service du pays. Tout d’abord, il y a des militants de ces Sections en séjour au pays et devant retourner dans leurs Sections, et au cours de ces séjours ils ont généralement du mal à se manifester dans le parti centre, même munis de lettres de mission de leurs Sections d’origine, comme par exemple des militants des Sections France et Sénégal que je connais bien pour avoir été membre de ces Sections et qui ont été récemment concernés. Bien entendu, il ne s’agit pas de leur dérouler le tapis rouge, mais il devrait y avoir des modalités d’accueil appropriées. Par rapport à cette insuffisance, ce n’est pas le fait du Président, mais bien de nous autres militants du parti centre, d’où si nous estimons, en tant que militants du parti, devoir déployer des réclamations pour être dans des servitudes nationales, nous devons à notre tour nous demander si on a rempli totalement notre devoir de militants par rapport, par exemple, à cette attente légitime d’accueil des camarades de Sections en séjour sur le territoire national. N’y a-t-il pas un paradoxe, en tant que militants, à réclamer du Président des attentions alors que ce dernier incite justement à des attentions pour tout le parti se déclinant en militants et en structures ! N’y a-t-il pas un paradoxe supplémentaire, en tant que militants, à réclamer du Président des attentions alors qu’on est soi-même en insuffisance d’attentions envers le parti, à travers l’exemple ci-dessus  des camarades de Sections! Ensuite, il y a des militants des Sections à l’étranger qui sont déjà rentrés en Guinée depuis assez longtemps, mais qui n’arrivent toujours pas à être au service actif du parti, bien qu’ils le veuillent ardemment. Les démarches appropriées sont-elles été menées par ces militants ? →Oui. Des interlocuteurs du parti centre pourraient émettre une appréciation différente par rapport à cette question, d’où on pourrait en débattre ; mais une telle situation renforce la pertinence de l’appel du Président pour qu’on s’occupe davantage du parti, dans toute sa dimension d’encadrement de militants bien sûr, mais aussi d’accueil, d’absorption de militants, parfois en même temps des compétences, rentrés de l’étranger, etc. En attendant, certains de ces militants de Sections rentrés au pays, dont je fais partie, se réunissent périodiquement dans un local mis à leur disposition par un des leurs, pour des apports contributifs à la politique du Président de la République.

Paradoxe de revendications par rapport à une vision nationale englobant tous les intérêts

Le Président de la République, faut-il le rappeler, est le Président de toutes les Guinéennes et de tous les Guinéens. A ce titre, sa politique doit être conçue pour des bienfaits pour toute la Nation, et c’est tant mieux si son Gouvernement, outil d’application de cette politique, se veut le reflet de toute la Nation.

Pertinence de choix du Premier Ministre

Concernant le Chef de son Gouvernement, c’est-à-dire le Premier Ministre, l’analyse trouve pertinent le choix qui a été fait. Si on se situait en effet du côté des revendications dont la logique aurait abouti à un choix partisan immédiat, n’y aurait-il pas eu un risque de dilution du travail gouvernemental ? Je pense ici aux propos d’un député du Parti Socialiste Français qui disait, à propos du débat actuel sur les primaires à gauche, que de tels primaires vont polluer la fin de mandat du Président Français actuel. Pour ce qui est du RPG/Arc-en-ciel, le parti regorge de beaucoup de compétences pour le poste de Premier Ministre, mais si l’une d’elles était choisie d’emblée, n’y verrait-on pas une intronisation de dauphin dans notre contexte de régime présidentiel limité à 2 mandats (disposition au demeurant que je trouve inconvenante et je ferai partie, à temps opportun, de ces Guinéens qui sont contre la limitation du mandat présidentiel, avec des arguments bien à propos) ! Il n’est pas difficile d’imaginer que dans ce cas il y aurait eu beaucoup plus d’actions de positionnement sur un tel Premier Ministre et à l’inverse il y aurait eu sans doute des coteries autour de telle ou telle autre personnalité s’affichant en concurrent. Et dans ce cas l’efficacité du travail gouvernemental s’en ressentirait forcément et on ne serait pas surpris de voir des publications du genre « la République prise en otage par le RPG/AEC ». Il apparait ainsi une vision salutaire du Président de la République de mise en place d’une équipe pour une Guinée qui gagne au bénéfice de toutes les filles et fils de ce pays, y compris les protestataires du moment.

Unité nationale : maître mot

Dans le contexte actuel d’évolution de notre monde, le concept d’unité nationale s’affirme avec de plus en plus de retentissement un peu partout. Ainsi, en France par exemple, après les attentats meurtriers de janvier et novembre 2015, ce concept prend beaucoup de contenu dans ce pays, avec un accent mis sur la nécessité d’être unis pour faire face à ce défi. De même, après l’attentat meurtrier du 15 janvier 2016 au Burkina Faso, le Président de ce pays en a appelé à l’unité et à la cohésion nationale pour faire face aux épreuves endurées par son pays. On pourrait aussi citer le cas de la Côte d’Ivoire confrontée au défi de l’unité nationale à travers la réconciliation nationale, et ainsi de suite pour d’autres cas qui pourraient être cités aussi. Partout, l’unité nationale apparait comme une nécessité au bon développement d’un pays, à telle enseigne qu’en France, le pacte de stabilité si cher à l’Union Européenne, a été relégué au second plan au profit du pacte desécurité, fondement de l’unité d’une Nation. Tout ce détour pour montrer à quel point est louable la démarche du Président Alpha Condé de rechercher l’union la plus large possible, se traduisant par un Gouvernement reflétant le plus possible l’unité nationale, plutôt qu’un Gouvernement purement partisan, en vue de faire face beaucoup plus efficacement aux défis de notre développement. Au demeurant, même dans le cas d’un Gouvernement entièrement partisan, toutes les Valeurs du parti majoritaire ne pourront pas se retrouver dans ce Gouvernement. A partir du détour ci-dessus, on peut se faire une idée du choix le plus pertinent d’un développement efficace que ces Valeurs du parti majoritaire souhaitent elles-mêmes pour leur pays. N’y a-t-il donc pas un paradoxe de chercher à orienter le Président de la République vers une voie déterminée pour l’objectif du développement, alors que le Président de la République trace une voie plus efficace pour l’objectif recherché par les 2 parties, normalement, qui sera d’ailleurs plus bénéfique à ces Valeurs qu’au Président de la République ! Au demeurant, l’analyse des votes d’une élection (en Guinée ou ailleurs) ne conforte-t-elle pas le choix d’un Gouvernement le plus large possible ! En l’absence de statistiques incontestables sur les partis en Guinée, je prends le cas de la France où le Président du parti « Les Républicains » ainsi que le 1er Secrétaire du Parti Socialiste ont tour à tour affirmé en 2015 qu’ils veulent atteindre le chiffre de 500.000 adhérents pour leurs partis respectifs. En considérant donc l’hypothèse de 500.000 adhérents actuellement pour chacun de ces partis, on voit bien que le Président Socialiste actuel, ainsi que son prédécesseur du parti «Les Républicains » ont été élus, sur une population française de 66 millions d’habitants (tous n’étant cependant pas des votants), par une frange de population plus importante que l’effectif de leurs partis. Il en est de même en Guinée où on peut être davantage édifié en supposant par exemple que le RPG/AEC compte 500.000 adhérents comme ambitionnent de l’avoir le PS et les Républicains en France plus grande et plus peuplée que la Guinée ; si on considère que ces 500.000 adhérents ont tous voté pour le candidat du RPG/AEC, et qu’on enlève ces 500.000 votes militants des 2.285.827 voix de Guinéennes et Guinéens ayant voté pour le Président, il restera plus du triple, des votes des militants, porté sur l’homme Alpha Condé(élu au 1er tour avec 57,85%), d’où sous cet angle le Président Alpha Condé n’a-t-il pas la latitude de mettre en place un Gouvernement reflétant ces voix hors parti sans remous d’arrimage à faire au parti, de la part de protestataires ! De plus, la Guinée, par les vicissitudes de l’Histoire, connait un retard de développement (au regard par exemple de voisins comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire notamment)tel que tout est à faire (infrastructures routières, hospitalières, énergétiques, etc. →un travail appréciable de rattrapage étant entrepris par le Président Condé depuis 2010) et dans le cadre de ce travail titanesque à portée de la Guinée qui est un pays riche, ce corollaire de l’unité nationale qu’est l’adhésion la plus solide possible des populations, est souhaitable tant, par exemple, des habitudes fortement implantées seront bousculées, des déconstructions (pas seulement sur le plan de l’immobilier comme on pourrait le penser au prime abord) seront nécessaires malgré leurs ancrages depuis fort longtemps, pour mettre en place du Nouveau, Moderne et Approprié.

Vision Alpha Condé : jusqu’à ce jour confortée→ donc confiance

Par rapport à la composition du Gouvernement, il peut arriver qu’on ait tout faux concernant par exemple le choix du Premier Ministre→ C’est dans l’ordre normal des choses, car lors de la composition d’une équipe nationale de football par exemple à l’occasion de grandes compétitions, il est courant d’entendre que pour X millions d’habitants d’un pays il y a X millions de Sélectionneurs pour composer l’équipe en question. C’est exactement la même chose en politique, mais dans une moindre ampleur, lors de la désignation d’un nouveau Premier Ministre et d’un nouveau Gouvernement. Il est donc tout à fait normal soit d’avoir vu juste, soit d’avoir tout faux comme moi, mais en fin de compte, on peut quand même objectivement apprécier positivement ce choix de Premier Ministre. Il peut aussi arriver d’avoir à moitié vu juste, comme cela a été mon cas, en s’attendant à une arrivée (pas dans le sens d’arrivée d’une et une seule personne, mais dans le sens d’arrivée d’une sensibilité pouvant se matérialiser par 1, 2 ou x personnes), mais d’avoir à moitié vu faux quant au niveau de responsabilités attribué. Il peut enfin arriver à nous autres « Sélectionneurs » de ne pas nous être attendus à telle ou telle autre nomination. Tout cela, répétons-le, c’est dans l’ordre normal des choses, et en fin de compte, quelles appréciations faut-il en avoir : une appréciation en termes de remous comme c’est le cas pour certains ou alors une appréciation positive ? L’analyse opte pour l’appréciation positive, eu égard à la grande vision du Président Alpha Condé se traduisant, entre autres, par :Le refus de l’égoïsme, du repli sur son seul parti ou de la concentration du pouvoir, refus se traduisant par l’exercice en commun du pouvoir, comme on peut l’observer de plus en plus un peu partout ; ce power sharing (exercice en commun du pouvoir) est constitutif notamment d’unité nationale et de meilleure cohésion, facteurs essentiels à la réussite d’une politique de développement. En France d’ailleurs, on parle d’un « Pacte républicain pour l’emploi » où Gauche et Droite travailleraient ensemble pour régler le problème de l’emploi au bénéfice de la Nation française dans toutes ses composantes. Une telle vision du rassemblement de la part du Président Condé, n’est-ce pas salutaire pour la Guinée ! Cela ne signifie pas pour autant une marginalisation de son parti, car on a vu à quel point le Président a sonné la mobilisation du RPG/AEC //L’objectif de résultats, sans perte de temps, assigné à son Gouvernement, en donnant lui-même l’exemple, en se rendant aussitôt sur le terrain après son investiture, pour lancer les travaux d’aménagement et de construction du barrage hydroélectrique de Souapiti, d’où au moins 2 interprétations : le ton donné à travers l’industrie énergétique qui est une industrie industrialisant, montre que ce qui est attendu du Gouvernement, ce n’est pas une réussite ponctuelle, celle d’un projet déterminé, mais une vision sur une réussite générant des réussites tout au long du mandat confié par le peuple ; par ailleurs, cette descente sur le terrain sans tarder, montre que l’appartenance à son Gouvernement n’est ni une récompense ni une sinécure, il s’agit au contraire de travailler sans répit au service du peuple, d’où l’idée de « récompense » qui est apparue dans le discours des protestataires RPG/AEC (souhaitant leurs appels à des responsabilités comme une récompense de leur militantisme) ne correspond pas à la motivation des nominations et cela devrait d’ailleurs rassurer ces protestataires. //La gestion intelligente du dossier des audits portant en eux des ferments de dislocation de cohésion nationale et de développement harmonieux. Je pense ici au Sénégal qui avait institué en juillet 1981 une Cour de répression de l’enrichissement illicite, dans la foulée de l’arrivée d’un nouveau Président de la République ; mais cette Cour n’a eu à traiter que le cas d’un Directeur de la Banque de l’Habitat du Sénégal, avant qu’elle ne soit vite mise en veilleuse au vu notamment des effets néfastes de chasses aux sorcières et de rétention de l’investissement préjudiciables à l’économie du Sénégal. Cette Cour a été réactivée ces dernières années, mais le constat de tensions porteuses d’instabilité est là, sans que l’analyse ne porte un jugement de valeur sur tel ou tel protagoniste. La vision du Président Alpha Condé a permis à la Guinée de ne pas connaître des déperditions d’énergie de ce genre, toutes les forces de l’Exécutif gagnant à être concentrée sur l’action du développement ayant abouti par exemple à Kaléta. Pour autant, il ne s’agit nullement de consacrer l’impunité, de tels dossiers se réglant au rythme idoine. //La vision panafricaniste qui a toujours habité Alpha Condé, et on voit de plus en plus cette vision triompher avec des instruments de mise en œuvre d’objectifs communs : NEPAD (Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique), Parlement de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), projet de Ceinture Verte ou Grande muraille verte, etc. Cette vision s’était d’ailleurs traduite par une remarquable et courageuse prise de position contre la solution militaire de la France notamment, contre le Guide libyen, à la place d’une solution africaine, et on voit maintenant les conséquences désastreuses, bien au-delà de l’Afrique, de cet engagement militaire qui avait été décrié.

Au total, justesse de vision, dynamiques de développement validées par un peuple très au-delà du RPG/AEC, volonté constante de consolider le RPG/AEC concourant, comme tout parti, à l’animation de la vie politique à travers des militants bien formés pour servir leur pays, le Président Alpha Condé se situe ainsi dans la bonne direction au service de toute une Nation, et on peut paraphraser une célèbre citation sur la santé pour dire que l’unité nationale n’a pas de prix, elle a un coup. Ce coup vient généralement du parti majoritaire au pouvoir devant faire des concessions, à savoir le RPG/AEC. Le débat a été ouvert par ce parti, il se poursuit y compris dans ses Sections, notamment celle de France nantie d’un bon outil d’échanges, à savoir un mailing groupe téléphonique bien à propos et très prolixe actuellement en termes de réactions. Pour notre part, il était de notre devoir d’apporter notre contribution à ce débat, notamment pour le renforcement du parti au service de la Guinée, et pour l’Afrique.

Ibrahima Sory KEÏTA

Militant RPG/AEC – Conakry

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