En attendant une incontournable Révolution – Deuxième partie (Saïdou Nour Bokoum)

SN Bokoum
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« Parfois, la foule peut être traitre au Peuple », (Victor Hugo, in Les Misérables).

Dans un précédent « essai », « Fer contre fer », où comme dans toute mécanique, les joints sont écrasés, dans les chocs entre forces sociales, c’est le Lumpen prolétariat, Chair à canon , qui est broyé

Heureusement, vint le colonel Mamadi Doumbia, et ses compagnons du CNRD, qui nous épargnèrent un bain de sang.

Du moins, jusqu’à ce premier octobre, jour de votre investiture comme premier président, chef de l’Etat, président de la transition.

En effet, votre première déclaration, ci-dessous reproduite, indique littéralement que la concertation nationale et inclusive n’a pas encore eu lieu.

Monsieur le Président, mon Colonel, il n’est ja mais trop tard pour bien faire.

Ce large Deba du Peuple avec le Peuple pourrait avoir lieu pendant votre magistrature, il pourrait tou aussi bien avoir lieu, après les élections, pendant la..Cinquième République.

Quelle coïncidence !

Was-Salam,

Saïdou Nour Bokoum, depuis ma petite Kaaba imaginaire de Dinguiraye.

www.nrgui.fr

Annexe

1) « La politisation à outrance de l’administration publique, la gabegie financière, la pauvreté et la corruption endémique ont amené l’armée guinéenne, à travers le Comité national du rassemblement et du développement (CNRD) à prendre ses responsabilités vis-à-vis du peuple souverain de Guinée dans sa totalité.

Nous avons décidé à partir de l’instant de dissoudre la Constitution en vigueur, car nous allons réécrire une constitution ensemble cette fois-ci. Toute la Guinée, ses quatre régions, nous allons nous rassembler, la diaspora, les guinéens de l’étranger, nous allons méner une consultation inclusive pour ensemble décider de l’avenir de ce pays.

La personnalisation de la vie politique est terminée, nous n’allons plus confier la politique à un homme, mais au peuple. Nous venons uniquement pour ça. C’est le devoir d’un soldat : de sauver le pays. Nous allons bâtir un système qui n’existe pas, ce système, il faut qu’on le fasse ensemble. Il y a eu beaucoup de morts pour rien, beaucoup de blessés pour rien, beaucoup de larmes alors qu’on aime tous la Guinée. Nous allons bâtir des textes adaptés à nos réalités pour résoudre nos problèmes. Si vous voyez l’état de nos routes, de nos hôpitaux, vous vous rendrez compte…

Nous avons décidé de dissoudre les institutions, de dissoudre le Gouvernement, la fermeture des frontières terrestres et aériennes. Avec nos camarades, nous allons trouver la solution pour sortir de cette situation.

Nous appelons nos frères d’armes à l’unité pour se mettre aux côtés du peuple cette fois-ci pour l’aider à sortir de ça. Nous invitons chacun à rester dans les casernes de continuer leurs activités régaliennes. De plus amples d’informations seront données, mais sachez encore que nous allons engager des concertations nationales pour ouvrir une transition inclusive et apaisée. Plus personne ne doit mourir pour rien.

Nous allons travailler ensemble avec tous nos partenaires bi et multilatéraux aussi assurer le respect des engagements multilatéraux vis-à-vis des organisations internationales.

Ce que disait Rawlins : « Si le peuple est écrasé par les élites, il revient à l’armée de rendre au peuple sa liberté », car nous venons tous du peuple de Guinée ».

2) https://www.nrgui.fr/administrator/index.php?option=com_content&task=article.edit&id=9887

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