Exclusif – Guinée : l’histoire secrète de la chute d’Alpha Condé*, par François Soudan

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Comment le président guinéen a-t-il pu être si facilement capturé ? Pourquoi avait-il ignoré les mises en garde contre Mamady Doumbouya ? D’où vient vraiment le nouveau maître de Conakry ? Plongée dans les coulisses du coup d’État.

 *Pourquoi Alpha Condé a-t-il été capturé aussi facilement ?*

Le palais présidentiel de Sékhoutouréya, sur la presqu’île de Kaloum, à Conakry, était en principe entouré par un triple cordon de sécurité tenu par des éléments du Bataillon autonome de sécurité présidentiel (BASP), basés au camp Makambo, dans le quartier Boulbinet, à une poignée de kilomètres de là. Mais en ce début de matinée du dimanche 5 septembre, les petits détachements de bérets rouges qui gèrent les trois checkpoints disposés le long de l’avenue qui mène jusqu’à la grille d’entrée du palais sommeillent encore.

Les soldats du BASP sont des fidèles du président – certains d’entre eux proviennent des rangs du service d’ordre du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG, au pouvoir) – mais ils ne disposent ni de la formation ni de l’armement qui conviennent. Le général français Bruno Clément-Bollée, qui a beaucoup œuvré à la restructuration de l’armée guinéenne demandée par Alpha Condé, estime que Sékhoutouréya était « l’un des palais les plus mal gardés d’Afrique de l’Ouest ». Si on le compare avec le dispositif de protection du palais du Plateau à Abidjan, « c’est le jour et la nuit », ajoute-t-il.

Venu de sa base de Kaleya à Forécariah, en Basse-Guinée, à 85 km de là, à la tête d’une colonne d’une cinquantaine de camions et de pick-up armés de mitrailleuses 12,7 mm, le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya fonce droit sur Kaloum, où il fait son entrée aux alentours de 8h du matin. Il a engagé dans l’aventure la quasi-totalité du Groupement des forces spéciales (GFS), soit 500 hommes environ, dont une partie, lourdement armée, prend position devant le camp Makambo pour bloquer toute sortie des renforts de la Garde présidentielle, tandis que l’autre, dont l’unité spéciale 8602 entraînée par les Français et les Israéliens, se dirige sur Sékhoutouréya avec l’appui-feu d’un blindé et de plusieurs mortiers.

Rentré quelques jours plus tôt de Sardaigne (un séjour qui, il convient de le préciser, n’avait rien de médical), où il s’est rendu à l’invitation de son ami l’entrepreneur italo-érythréen Makonnen Asmaron, avec qui il a préparé la visite officielle à Conakry du président Isaias Afwerki prévue pour le 9 septembre, Alpha Condé, insomniaque notoire, a fini par s’endormir aux premières lueurs de l’aube.

Dans ce palais glacé construit par les Chinois à l’époque de Lansana Conté, cet homme de 83 ans vit seul. La Première dame, Djene Kaba, habite une autre résidence et son unique enfant, Mohamed, vit à San José, au Costa Rica. Au rez-de-chaussée et devant la baie vitrée qui sert de porte d’entrée, cinq ou six gardes du corps en civil tout au plus. À l’étage, son bureau et sa chambre. C’est là que le lieutenant-colonel Mamadou Alpha Kaloko, chef de corps du BASP, qui s’est précipité à Sékhoutouréya avec une poignée d’hommes dès les premiers coups de feu, vient le trouver pour l’informer de la situation. C’est là aussi qu’il sera pris.

À l’extérieur, l’affrontement est bref mais meurtrier. Selon nos informations, une vingtaine de gardes présidentiels sont tués, dont le colonel Yemoiba Camara, commandant de la protection rapprochée du chef de l’État, ainsi qu’au moins deux membres du GFS. Guidés par un transfuge du BASP habitué des lieux, les putschistes font exploser la baie vitrée et se ruent dans l’escalier qui mène au premier étage.

Ils plaquent Kaloko au sol, s’emparent du président, à qui ils passent des menottes après l’avoir menacé (« Si vous bougez, on tire ! »), puis le font descendre dans un salon du rez-de-chaussée où ils le filment et le photographient, à la fois sonné, désemparé et tout de colère contenue. Ces images, qui rappellent celles du couple Gbagbo hagard lors de sa capture en avril 2011, feront le tour du monde, tout comme celles, passablement dégradantes, d’un Alpha Condé exhibé par ses tombeurs à l’arrière d’un 4×4 roulant toutes vitres ouvertes à travers les rues de Conakry.

Pendant ce temps, si l’on en croit un témoin qui a pu se rendre sur les lieux après les faits, le palais aurait été entièrement « visité » par les hommes de Doumbouya et nul doute que les sacs de cash qu’à l’instar de la plupart de ses homologues du continent Alpha Condé conservait dans sa chambre et son bureau n’ont pas dû échapper à leur convoitise. Un peu partout dans la capitale, mais particulièrement dans les quartiers acquis à l’opposition, des scènes de liesse succèdent à l’apparition des premières photos sur les téléphones portables. Avec leur corollaire prévisible : le ministère de la Communication, les sièges de la Radio rurale, du journal gouvernemental Horoya et du désormais ex-parti au pouvoir, le RPG, ainsi que celui de la commission électorale sont attaqués et souvent vandalisés.

L’espace de quelques heures, ce dimanche 5 septembre, le ministre de la Défense, Mohamed Diané, un très proche d’Alpha Condé, a cru en la possibilité d’une contre-attaque et d’une reprise du pouvoir grâce aux régiments – présumés fidèles – de l’armée de terre, des parachutistes et de la gendarmerie. Mais l’arrestation du président et la diffusion immédiate des images sur les réseaux sociaux, stratégie 3.0 manifestement réfléchie à l’avance, a pris de court et comme tétanisé la haute hiérarchie militaire. L’un après l’autre, les camps de Conakry puis de l’intérieur du pays se sont ralliés au coup d’État – et cela avec d’autant plus de facilité que Mamady Doumbouya est un Malinké de Kankan, de la même ethnie que le président, que son ministre de la Défense et que la plupart des hauts gradés de l’armée. La ligne de clivage communautaire n’a donc joué aucun rôle.

 *Pourquoi Alpha Condé a-t-il jusqu’au bout fait confiance à Mamady Doumbouya ?*

Même s’il s’est toujours méfié des militaires guinéens – qu’il a combattu pendant vingt-cinq ans au péril de sa vie et au nom de la démocratie – Alpha Condé était persuadé que son armée, réformée et professionnalisée pendant ses deux premiers mandats, était pour l’essentiel devenue républicaine au sens strict du terme. « Je peux être tué par l’armée, mais elle ne peut pas me renverser », répétait-il.

Prudent, il a toujours évité d’affronter les officiers supérieurs dont son fidèle Mohamed Diané lui signalait le comportement problématique, préférant les éloigner. Considérés comme des putschistes en puissance, les généraux Edouard Théa et surtout Aboubacar Sidiki Camara, alias « Idi Amin », ont ainsi été envoyés comme ambassadeurs, le premier en Angola et le second à Cuba en janvier 2019.

Ce mélange de certitude et de mansuétude est directement à l’origine de l’erreur de jugement, voire du quasi aveuglement d’Alpha Condé à l’égard de Mamady Doumbouya. Introduit en 2012 par le général de gendarmerie « Idi Amin », à l’époque directeur de cabinet du ministre de la Défense, qui semble être son mentor (sans que l’on sache depuis quand ils se connaissent) et le recommande, Doumbouya rencontre tout d’abord l’ambassadeur de Guinée à Paris, Amara Camara, à qui il affirme vouloir se mettre au service de son pays, avant d’être affecté à un poste d’instructeur au sein du BASP, puis d’être reçu par le président lui-même à Conakry.

Ce gaillard de 37 ans au CV opérationnel impeccable – Légion étrangère française, opérations extérieures en Afghanistan et en Côte d’Ivoire, stages commando en Israël, au Gabon et au Sénégal – plaît immédiatement à un président qui n’aime rien tant que de jeter son dévolu sur un nouveau talent, quitte à tout faire pour le séduire, quitte aussi à s’en mordre les doigts parce qu’il aura refusé jusqu’au bout de se déjuger. Et puis, ce sous-officier sociable et respectueux, marié à une française, est un Malinké comme lui, un enfant de Kankan. Pourquoi ne pas lui faire confiance ?

Entiché de sa trouvaille, Alpha Condé envoie Doumbouya suivre en accéléré des cours à l’École de guerre de Paris. Il a un projet précis : cette force spéciale en voie de constitution et destinée à sécuriser les frontières nord de la Guinée contre les incursions jihadistes, c’est à l’ancien légionnaire qu’il veut la confier.

De retour à Conakry, Mamady Doumbouya bénéficie d’une ascension météoritique. Capitaine, commandant puis lieutenant-colonel en l’espace de deux ans. Le 2 octobre 2018, quand les hommes du GFS défilent encagoulés dans le stade du 28 septembre lors du soixantième anniversaire de l’indépendance, à la cadence ultra lente des forces spéciales (28 pas par minute), les Guinéens sont admiratifs et Alpha Condé ne cache pas sa fierté lorsque l’un de ses invités, le président congolais Denis Sassou Nguesso, ancien officier parachutiste, se penche à son oreille et lui murmure : « Tu as tout ça ? » Condé partage aussitôt les images du spectacle à ses amis depuis ses quatre ou cinq téléphones portables. Quelques jours plus tard, sur un plateau de la télévision guinéenne, il s’exclame en riant : « Vous les avez vus ? Toutes les femmes sont tombées amoureuses de Doumbouya. Malheureusement pour elles, il est déjà marié ! »

Dès lors, comment s’étonner si, pendant des mois, le président préfère ignorer les « notes blanches » de ses services de renseignement, lesquels lui rapportent les propos présumés de cet officier très populaire au sein de sa troupe. Certaines de ces fiches sont anecdotiques : on l’aurait entendu se plaindre dans un supermarché de la piètre qualité des vins importés. D’autres sont plus inquiétantes, quand elles relatent des phrases critiques sur la gouvernance, tenues par l’intéressé dans un établissement de Conakry habituellement fréquenté par les membres du contingent guinéen de la Minusma au Mali lors de leurs séjours en permission, ainsi que le dédain affiché par le chef des forces spéciales pour les capacités opérationnelles de l’armée « ordinaire ». Toutes pointent sa filiation avec le général « Idi Amin », tenu en haute suspicion dans son exil diplomatique cubain, ainsi que le risque de voir le GFS devenir l’unité la mieux armée des forces de défense.

À partir d’avril 2020, la mésentente entre le lieutenant-colonel Doumbouya et Mohamed Diané alimente les rumeurs de la presse. À l’approche de l’élection présidentielle, dans un climat particulièrement tendu, le premier refuse la délocalisation prévue de la base des Forces spéciales de Conakry à Kaleya, non loin de Forécariah. Il exige que son unité demeure dans la capitale, afin, dit-il, d’être en mesure d’y sécuriser le scrutin. Diané, qui trouve cette insistance suspecte, demande au président de trancher. Alpha Condé accepte la délocalisation, mais concède à Doumbouya le maintien d’une antenne des forces spéciales à Kaloum, proche du jardin du 12 octobre et du Palais du peuple. Ironie du sort, c’est là où, selon nos informations, il serait aujourd’hui détenu.

Le chef de l’État se laisse également convaincre de la nécessité de renforcer sa garde personnelle. Début 2021, une centaine de jeunes sont envoyés en formation au camp de Soronkoni près de Kankan, sous la houlette d’instructeurs turcs envoyés par son ami le président Erdogan. Mais il se refuse encore à écarter Doumbouya, incapable d’imaginer que ce dernier puisse tenter quoi que ce soit contre celui à qui l’ancien caporal-chef de la Légion doit ses cinq galons de lieutenant-colonel.

De passage à Conakry il y a moins de deux mois, Bruno Clément-Bollée parle de l’atmosphère étrange qui y régnait : « Je n’avais jamais vu le climat politique aussi calme, aussi atone. Et en même temps, tous les initiés s’interrogeaient sur les intentions des forces spéciales et de leur chef. »

 *Pourquoi la chute d’Alpha Condé a laissé les chefs d’État (presque) indifférents ?*

En dehors des condamnations de principe de la communauté internationale et de l’inquiétude sur son sort exprimée par les présidents ivoirien, togolais, congolais, ou par son ancien camarade de l’Internationale socialiste Antonio Gutteres, nul n’a exigé explicitement le retour immédiat de l’ordre constitutionnel et celui d’Alpha Condé au pouvoir. Si les médias francophones ont « couvert » l’évènement, leurs homologues anglophones se sont avant tout intéressés au décuplement consécutif du prix de la bauxite, dont la Guinée est le premier producteur mondial.

C’est que, dans la région et ailleurs, ce panafricain complexe au caractère difficile n’avait guère d’amis – ou en tous cas trop lointains pour intervenir. Qu’auraient pu faire pour lui l’Angolais Lourenço, le Sud-africain Ramaphosa ou l’Érythréen Afwerki ? En quoi le Turc Erdogan, le Chinois Xi Jinping ou le Russe Poutine pouvaient s’opposer au coup d’État ? Sans parler du Français Emmanuel Macron, avec qui il était en froid depuis que ce dernier avait critiqué son troisième mandat.

À ce relatif isolement s’ajoutaient tous les défauts d’une gouvernance solitaire. Cet adepte du micro-management avait fini par tout concentrer entre ses mains, écoutant peu et contrôlant tout, ne faisant en réalité confiance qu’à lui-même, obsédé par le devenir d’une Guinée qu’il avait chevillée au corps et dont il emportait la terre à la semelle de ses chaussures à chacun de ses déplacements hors de son pays.

Sous les eaux dormantes décrites par Clément-Bollée, des courants s’agitaient et la tension était vive à l’intérieur même du camp au pouvoir. La rupture entre Alpha Condé et son Premier Ministre, le très ambitieux Kassory Fofana, était ainsi donnée pour imminente. Quant aux chefs de l’armée et de la gendarmerie, les généraux Namory Traoré et Ibrahima Baldé, dont le silence et l’inaction lors du coup d’État pose question, ils ne cachaient pas leur mécontentement face aux mesures d’austérité budgétaire affectant l’état-major, exigeant notamment le renouvellement de leurs véhicules de fonction.

Conscient de cette grogne, Alpha Condé s’était promis d’y remédier. Le 4 septembre au soir, veille du putsch, lors d’un dîner pris avec quelques invités étrangers à Sékhoutouréya, entre une explication de son programme de logements pour tous et une dissertation sur sa vision de la Guinée, « deuxième économie de l’Afrique de l’Ouest à l’horizon 2030 », le président avait eu cette phrase : « Je vais desserrer le budget de l’armée, inutile de se créer des problèmes ». Ce qu’il ignorait c’est qu’à ce moment-là, des éléments précurseurs de Mamady Doumbouya avaient déjà pris position aux alentours et au sein même de l’hôtel Kaloum, vaste complexe quatre étoiles construit par les Chinois et inauguré en octobre 2018, à quelques centaines de mètres du palais.

Le lieutenant-colonel Doumbouya a-t-il agi parce qu’il sentait l’étau se resserrer autour de lui ? Et surtout, a-t-il agi seul ou sous influence ? Dans un pays encore très fortement marqué par les appartenances communautaires, le fait qu’il soit Malinké, comme 90 % de ses hommes, explique en partie l’absence de réaction des partisans d’Alpha Condé et de son parti. C’est le troisième coup d’État réussi dans l’histoire de la Guinée après ceux de Lansana Conté et de Moussa Dadis Camara. Comme à chaque fois, les prisons s’ouvrent et la foule applaudit.

Reste à connaître la suite qui, comme on le sait, a souvent tendance à se solder par un désastre politique et économique tant il est évident que les militaires guinéens au pouvoir se sont toujours servis au lieu de servir. Quant à Alpha Condé, dont c’est là la deuxième arrestation par l’armée après celle de 1998, qui lui valut de croupir deux années et demi en prison, son avenir s’écrit en pointillés.

Si l’on attend du nouvel homme fort de Conakry qu’il garantisse au minimum son intégrité physique, l’option de l’exil n’est pas encore ouverte. Où irait-il, d’ailleurs, ce vieux lutteur qui ne possède pour tout bien à l’étranger qu’un petit appartement place d’Italie à Paris, acquis alors qu’il était encore opposant ? Là où il est détenu aujourd’hui, on l’imagine à la fois profondément blessé dans son orgueil, anéanti par les trahisons et déterminé à maintenir à flot cette forme de dignité cassante et autoritaire qui lui a toujours servi de boussole, quitte à ce que cette dernière le mène dans une impasse. Le temps de l’autocritique viendra plus tard.

Source : JA

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Tronka
Tronka
13 septembre 2021 08:36

Un peu de retenue dans tout ça!
L’univers est une énorme injustice!
Accordons nous le temps et l’humilité pour mieux discerner, car dans une paix armée la guinée risque de plonger encore davantage dans le puits artésien.
Vous tous aviez de l’intelligence et de la connaissance, mais ces deux données ont besoin d’une meilleure et juste utilisation et bien entendu dans le respect de la sensibilité politique de chacun.
Wa Salam.
Tronka

KeitaM
KeitaM
12 septembre 2021 21:01

@Shams
Que Dieu nous aide!

KeitaM
KeitaM
12 septembre 2021 18:35

« Mon mentor actuel CDD qui me semble être un homme HUMBLE et qui semble tenir compte des conseils des uns et des autres, ne fera pas cela. Cette façon d’agir est rétrograde ». Dixit Africain. @Africain, j’allais pas réagir si toutes vos suppositions ici ne concernaient pas cette partie. Au fait là vous parlez d’une chose que vous ne maîtrisez pas. Saviez vous que c’est l’Etat guinéen qui fourni les réactifs de PCR à ipgui au compte de la riposte qui est totalement gratuite. Sauf que toutes les personnes qui passent par l’ambassade de la France paient 250 000 gnf au… Lire la suite

Shams Deen
Shams Deen
12 septembre 2021 15:33

Africain KeitaM est un brillant Microbiologiste et il est un des meilleurs africains de la science de Biologie . Je ne sais pas comment une telle sommité peut se laisser berner par un populiste. En plus de ce que tu as souligné, son patriote n’a pas hésité de faire venir un BURKINABÉ pour lui payer près de 350 millions d’euros pour la route kissidougou kankan qui n’a pas connu le moindre mètre de bitume. Son patriote à fait construire une centrale solaire au Burkina par un petit malien SAMBA BATCHYLY qui se déplace jet privéa pour avoir eu des marchés… Lire la suite

Africain
Africain
12 septembre 2021 11:49

Monsieur KeitaM, Désolé ; le terme « connerie » dans mon commentaire était mal venu de ma part. En effet, le « patriotisme » de mon ancien champion que vous relevez dans votre premier commentaire m’avait fait bondir de ma chaise. Je tenais tout de même à vous présenter toutes mes excuses que vous ayez fait attention ou pas à ce terme. Après voir dis cela, je vais essayer de vous répondre : Tout d’abord, j’avais cru voir et sentir en lui un patriotisme ; mais hélas son incompétence avérée dans la gestion de la « chose » publique caractérisée… Lire la suite

Mory Sylla
10 septembre 2021 11:25

Ce pays est rempli de collabos et de vendus.
D’individus qui n’ont aucune conviction au delà de l’argent.Un pays avec des vendus ne pourra jamais réussir car le traître sera maudit par Dieu. . La France nous a démontré que la Guinée est bourrée de vendus,d’hommes sans honneur et qui font la honte de ce pays. Quand j’ai entendu Sydia aussi parler,je croyais que j’entendais un film de reniement. Dieu est grand. Vive mon pays 🇬🇳🇬🇳🇬🇳. À bas la France 🇫🇷 prédatrice de l’Afrique.

Mory Sylla
10 septembre 2021 11:20

Les supporters de ce coup d’état bidon ont des arguments quelques fois enfantins pour justifier cette forfaiture. Tu sens la gêne dans leur posture car ils se savent dans le mensonge. 3ème mandat,corruption, tout ça ce sont des fadaises. La France est très très corrompue. La France qui est plus corrompue qu’Alpha Condé ne peut pas traiter quelqu’un de corrompu dans ce monde.La France 🇫🇷 veut coute que coute s’emparer de la Guinée pour survivre en mettant en avant des arguments des plus farfelus.

KeitaM
KeitaM
10 septembre 2021 09:11

@ Africain, Il défendait les intérêts de la Guinée, l’exemple de Simandou doit être mentionné. Je vais vous raconter une autre petite histoire très récente. Alpha Conde demande des extracteurs automatiques pour le rendu rapide des résultats Covid-19. Smb winning, société minière, envoie et donne à L’institut pasteur de Guinée sans même informé les structures nationales impliquées dans la riposte ici. Lorsque Alpha a appris cela , il demandé le transfert de ces appareils à la partie nationale, l’institut national de santé publique. Moi qui pensais qu’il était plus français que guinéen, ça m’a agréablement surpris. Je ne pense pas… Lire la suite

Fakana Baldé
Fakana Baldé
9 septembre 2021 23:19

C’est bizarre. On dit Alpha se mefier de Peul mais il avait soldats peuls dans son grade rapporsé. On dit on est sécurité seulement avec son ethnie mais un Malinké a renversé Alpha et Peul Baldé est mouru pour le portégé. Comme toujours Dalein prépare un manifetation et ses hommes dansent au lieu de réfléchi. Doumbouya a deza sécurisé son pouvoir. Les imams ont commencé à prier coordination aussi il a débout. Même griot il a debout. C’est coup de tas de ergélément de conte ou c’est pour democartie? Ze vé compenrde

Africain
Africain
9 septembre 2021 19:04

« Un vrai patriote, mais incompris et entouré par des guinéens avides qui ont une vision contraire… » dixit KeitaM

Monsieur Keita,

Excusez moi, mais il faut arrêter la connerie. Alpha Condé patriote, je suis désolé. Ses 10 ans et quelques mois de gestion nous ont montré le contraire.

Cet article en dit long sur ses ratés dans la gestion de la Guinée.

Kaou Labe
Kaou Labe
9 septembre 2021 16:44

Combien de NOS SOUS avait recu ce SOUDAN pour enscencer ce Alpha ?

Mory Sylla
9 septembre 2021 14:48

Haro sur la france. Échec du coup d’etat. Il faut respecter la Loi en Afrique.
Nous ne sommes pas dans une jungle. La démocratie a ses règles.

Mory Sylla
9 septembre 2021 14:40

La france et ses collabos vont échouer. Les collabos n’ont jamais reussit nulle part. Ils n’ont pas d’honneur. Ils vendent leur pays pour un plat de misère de la france misérable. Alpha Condé c’est le dictateur de la Guinée. Pas de la france. Ca ce n’est pas un probleme de la france.Le coup d’etat anti-democratique en violation de la Loi n’est pas populaire. Les loubards de macron ont besoin des armes de l’Armée Guinéenne pour imposer leur dictat et effrayer car ils n’ont pas d’arguments n’ayant que la brutalité et l’indiscipline a nous proposer.Ce coup foireux de macron connaitra un… Lire la suite

Mory Sylla
9 septembre 2021 14:13

Liberation sans condition du Président Alpha Condé et retour à l’ordre Constitutionel en Guinée saboté par la france esclavagiste qui hait l’Afrique et veut seulement profiter d’elle. Sans effort. France va au travail. Arrete ton stupide coup d’etat contre Alpha Condé qui a échoué car on a attrapé le sorcier. Tu ne trompes personnes.Tu seras vaincue pays maudit,pays vampire qui boit le sang des Africains. Tu crois que les Africains ne sont pas Patriotes?? Tu as tiré à terre.On aime notre Afrique plus que ta maudite france,pays pauvre misérable qui vit de crimes et d’illusions.Les Africains chient sur la france.Libère… Lire la suite

Mory Sylla
9 septembre 2021 13:31

La france compte sur notre lassitude pour consommer son coup d’etat néronien.Les mutins analphabetes là ne maitrisent pas la situation. Ils aboient pour éffrayer.Ils sont tous cantonnés dans un camp et ne se font pas confiance car les traitres ne se font jamais confiance. Ils ne savent pas écrire leurs noms. La france veut imposer des loubards analphabetes a la Guinée pour signer des contrats bidons et engloutir nos richesses sans payer car pauvre pays. macron qui n’a aucun niveau ne peut pas négocier avec un Alpha Condé. Il prefere les loubards sans niveau.D’ou ce coup d’etat foireux pour se… Lire la suite

Mory Sylla
9 septembre 2021 12:45

« L’histoire sécrete du coup d’etat de macron le néron français contre Alpha Condé » par françois filou,le français. Il ne peut pas etre honnete avec lui meme ce pauvre français. Il veut brouiller les pistes. Trop tard.Les empreintes de la france sont indélebiles. On a vu dans le jeu.Va raconter tes salades ailleurs. France arrete ton minable et piteux coup d’etat anti-democratique par tes legionaires sans niveau en Guinée et libere Alpha Condé.On ne connait pas tes gars là.Tu t’es découverte.Ton hypocrisie en Afrique est terminée.Enleve ta bouche dans nos affaires. Tu n’es pas un pays Africain.La france ne connait pas… Lire la suite

Tibou Barry
Tibou Barry
9 septembre 2021 11:58

Francois Sous dent! Journaliste alimentaire toute honte bue s’acharne a donner une once de dignite a un tyran malefique, haineux, incompetent, arrogant avec un ego demesure !!!! conde est l’ultime illustration de la faillite des intelectuels africains dont le seul objectif est de piller les maigres resources de leurs pays.. conde alpha est un milliaidaire en puissance par le truchement de l’unicite des caisses qui lui permettait de siphonner toutes les resources minieres du pays.
Adieu filou, escroc, forban, mechant, aigri et surtout incompetent.

Mory Sylla
9 septembre 2021 10:52

Dis plutôt l’histoire secrète du coup d’état de la France. Toute cette merde c’est pour détourner nos regards du vrai auteur de ce putshiste: la France 🇫🇷. C’est la France qui s’essaye piteusement de renverser Alpha Condé. Elle croit que son coup a réussit,stupide qu’elle est.Elle ne connaît pas l’Afrique. Le français ne connaît pas l’Africain. Le français est très bête. Il est nul et ne connaît rien. Un pays misérable,pauvre et très,très endettée. Normal,la France est paresseuse et vit de rapine. Un pays paresseux comme la France 🇫🇷 ne peut pas être riche.

Mory Sylla
9 septembre 2021 10:45

Malheur à la France. Que Dieu mette une grande haine de la France dans le cÅ“ur des Africains. Que la France soit humiliée en Afrique. Que la France diabolique soit chassée de l’Afrique par les armes et que la France périsse parmi les nations. Que Dieu que la France soit ravagée par d’innombrables calamités immaitrisables pour que la France n’ait plus de temps de fomenter des putschs en Afrique. Que la France brûle comme Rome et que Macron soit Néron,renversé par les légions et humilié devant la terre entière. Que la France périsse pour le bonheur et la libération de… Lire la suite

KeitaM
KeitaM
9 septembre 2021 10:39

Un vrai patriote, mais incompris et entouré par des guinéens avides qui ont une vision contraire.

Qu’Allah sauve la Guinée