Les différents marchés et quartiers de la capitale sont dans l’insalubrité totale en cette période de grandes pluies. Les vendeurs ne trouvent plus aucune gêne à mettre les ordures dans la rue, a constaté votre quotidien Guinéenews ce lundi 22 septembre.
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Au grand-marché de Madina, le poumon de l’économie du pays, tout comme à Bonfi dans la commune de Matam ou encore à Matoto et Enta, pour ne citer que ceux-ci, des espaces entiers sont illégalement occupés par des marchands et étalagistes pendant que l’hygiène est reléguée au second plan des préoccupations des uns et des autres en cette période d’épidémie hémorragique de type Ebola.
Même constat au marché du changement, ex marché ‘’avaria’’ : « Mon fils, c’est ici que nous gagnons de quoi manger, nous n’avons pas d’autres choix, nous sommes conscients de la maladie qui sévit dans notre pays », raisonne Mabinty Soumah, vendeuse de son état. « Ces immondices que vous avez constatés, sont là il y a plusieurs semaines aux vues et aux sus de nos administrateurs », ajoute Kadi Cissé.
Aujourd’hui, rares sont les quartiers qui sont épargnés des ordures. Loin d’une fatalité, l’insalubrité a fini par gagner toute la capitale. En plus des défaillances dans sa gestion portant atteinte à l’environnement, aucune action d’assainissement digne du nom ne semble inscrite dans l’ordre des priorités du gouvernement. Et pourtant, le concept de la protection de l’environnement n’est plus qu’un vain mot.
Au gouvernorat de la ville de Conakry, un silence de cimetière règne sur la question de l’insalubrité. Nos tentatives de décrocher la réaction de la première autorité de Conakry, le gouverneur Soriba Sorel Camara sont restées vaines.
Guineene
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