Le mot d’ordre de grève déclenché par les principales centrales syndicales sur toute l’étendue du territoire national, réclamant l’amélioration des conditions de vie des travailleurs, a été peu suivi par l’administration publique guinéenne à Conakry, a-ton constaté sur place.
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De Yimbaya dans la commune de Matoto au centre-ville à Kaloum, le transport est plus ou moins fluide, les différents marchés se trouvant sur l’axe autoroute Fidèle-Castro, comme d’habitude, ont refoulé de monde. « Je suis venue juste pour m’enregistrer, il n’y a pas de travail », a affirmé Mme Diallo, secrétaire informaticienne au micro de Guinéenews.
« Il y a du mouvement en ville, depuis le matin jusque maintenant (12 heures, ndlr), j’ai fait cinq tours, des passagers se font la coude pour être premier à s’embarquer », témoigne un conducteur de taxi.
Au centre-ville Kaloum, certaines banques sont restées ouvertes pour, expliquent certains observateurs, assurer le service minimum ; même constat au niveau de l’éducation. Pour ce jeune bachelier, Amadou Cissoko, rencontré par Guinéenews, les orientations dans les institutions d’enseignement supérieur ont bien démarré ce mardi. « Je suis à Sangoyah pour m’inscrire, les opérations ont bien débuté, mais mon tour n’est pas encore arrivé », nous a-t-il confiés.
A rappeler que cette grève illimitée lancée par le mouvement syndical guinéen est à sa deuxième journée ce mardi.
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