Législatives 2013 : Kaloum, l’exemple symptomatique d’un hold-up électoral (Cell. comm. UFR)

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 GBK Depuis 9 jours,  pendant que les résultats des circonscriptions situées à plus de mille km de Conakry sont proclamés,  ceux de Kaloum continuent à être l’objet de rétention.

{jcomments on} La diffusion des résultats de cette commune, reste suspendue pour permettre au pouvoir en place de frauduleusement inverser la tendance. Il en est aussi pour tous les fiefs de l’UFR : Boké, Boffa, Boké, Dubréka, Coyah, Kaloum, Macenta, Matoto, Matam, Yomou et Nzérékoré.

Kaloum est aujourd’hui, le symbole  malheureux  des élections guinéennes. C’est où Kaloum, c’est à Conakry. Cette presqu’ile est le centre névralgique de la capitale où se trouvent la Présidence  de la République, les Etats-major de la Gendarmerie, de l’Armée, de la Marine et la quasi totalité des Ambassades. Kaloum est surtout  la commune des autochtones  ‘’Soussous’’ réputés remuants et c’est toujours le fief de l’UFR et de son Président Sidya Touré.

Le retard dans la diffusion des résultats de Kaloum avec seulement 132 bureaux de vote dont 60.000 électeurs,  démontre la volonté manifestedu pouvoir de détourner les suffrages que les électeurs ont exprimé en faveur  de l’UFR.  Les résultats  du scrutin sont connus de tous. Les PV des Bureaux de vote  sont disponibles depuis le dimanche 29 septembre, chacun peut le vérifier.

Pis encore, tout est mis en branle pour réduire la base électorale de l’UFR à la nationale.  Sur 25.000 votants pour l’UFR, le nombre  a été réduit à 10.000 voixseulement, dans le but évident de conforter le RPG.

La volonté de récupérer les fiefs de  Sidya Touré

Depuis, la fin des élections, le 28 septembre 2013, la disparation de Procès verbaux  (PV) est constatée dans les  fiefs de l’Union des Forces Républicaines. Dans la circonscription de Dubréka par exemple, ce sont   31 Bureaux de vote qui ont été volontairement omis. De même, dans la sous-préfecture de Tondon, les PV de 21 Bureaux  de vote ont été raturés, manipulés et résignés par le sous-préfet et le président de la CESPI. Malgré ces faits constatés par voix d’huissier, la CENI s’est empressée de diffuser ces résultats 48 haprès le vote, alors que les 132 BV deKaloum n’ont toujours pas été décomptés. Il en est  de même  à Boké,  Boffa,Coyah, Matoto et à Matam.Partout de 32 à 54 bureaux de vote n’ont pasétédécomptés.

Le cas le plus illustratif est celui de Nzérékoré, capitale dela Guinée Forestière où, sur 419 bureaux de vote, 112 ont été rejetés,dans les zones les plus favorables à l’UFR. Dans la sous-préfecture de Samoye, village natal du  candidat de l’UFR,  des enveloppes non sécurisés ont été envoyées dans le but d’obtenir l’annulationdesdes BV de cette commune rurale où l’UFR totalise  6000 voix contre seulement 890 pour le RPG.

Conséquence, la centralisation locale n’a jamais été achevée. Et c’est en vrac que tous ces documents ont été envoyés à la CENI, tenez-vous bien, sans la signature d’aucun procès verbal.

Toutefois,  cette manœuvre  du pouvoir en place  consiste à limiter l’opposition guinéenne en Moyenne Guinée. Empêcher  l’UFR d’être vue comme un parti transversal.  Confirmer les résultats manipulés du premier et du second tour de l’élection présidentielle de 2010.

Au regard de tout cela, il faut dire que le vrai complot en Guinée n’est pas celui de la BSGR, le vrai complot  c’est bien celui ourdipar le pouvoir contre l’UFR et son leader,  Sidya Touré.

 

 Cellule Com. UFR

 

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