Mort du journalste Mohamed Diallo: l’UFDG sous forte pression ce lundi…

Cheick sako
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Cheick sakoL’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) est plus que jamais dans « de sales draps », depuis la mort par balle du journaliste de Guinee7 au siège de cette formation suite aux affrontements entre pro Cellou Dalein et pro Bah Oury le vendredi dernier. En effet, comme annoncé, la presse privée a déclenché ce lundi une marche de protestation, demandant aux pouvoirs publics à ce que lumière soit faite sur cette affaire. Le Ministre de la Justice Garde des Sceaux Me. Sacko a promis: « Je prends l’engagement devant vous, que ce lâche assassinat ne sera pas impuni »… Lisez!

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« Au nom du gouvernement, je puis vous dire que ce lâche assassinat ne sera pas impuni. C’est pourquoi dès vendredi soir, une information a été ouverte pour homicide volontaire contre X. Et je puis vous assurer que le procureur en lien avec la police et la gendarmerie, suit personnellement cette affaire. Déjà  vendredi soir à 22 h, on avait le premier rapport de la gendarmerie. Les auditions ont commencé. Samedi,  M. Bah Oury a été longuement entendu sur cette affaire. Le président du parti M. Dalein a été entendu hier dimanche pendant plusieurs heures et ça va continuer. Au visa de toutes ces auditions on trouvera la personne qui a commis cet acte ignoble et on saura quels sont les commanditaires », a promis Me Sheick Sacko.

« Je prends l’engagement devant vous que le parquet de Dixinn et la chancellerie, on va communiquer là-dessus pour que plus jamais dans notre pays, on n’atteigne la vie d’un citoyen qui est dans l’exercice de son travail. », s’est engagé le ministre. 

A la presse, Me Sakho déclare : « vous avez un métier noble, que je sache Mohamed Diallo n’était pas membre de ce parti, il n’était membre d’aucun parti donc il faisait son travail. Du fait qu’il soit assassiné de la sorte, ça doit interpeller tous les Guinéens. Et si on laisse passer cela, ça veut dire qu’un jour dans ce pays,  aucun journaliste ne pourra faire son travail (…)

Au nom de la liberté de la presse, au nom tout simplement  de la démocratie, et  la cohésion dans notre pays, on ira jusqu’au bout », a conclu le ministre de la justice Garde des Sceaux.

 

Gbassikolo.com

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